Les souvenirs du passé ne font que de me ronger. Pourquoi tant de souffrance, pour une si courte existence? Voilà. Tu me manques tellement, chaque jour je pense à toi et à notre grande amitié. Si seulement ça ne s'était arrêté. On n'a pas tellement bien démarré, d'ailleurs je te trouvais un peu timbrée. Mais on s'est finalement rapprochées, pour enfin ne plus se quitter. Jusqu'à ce que tu ais déménagé, afin d'encore nous séparer. C'est vrai, nous étions telles des soeurs, nous avancions main dans la main, le sourire aux lèvres et notre innoncence encore présente. J'ai tellement de souvenirs enfouis au fond de moi, dont je ne peux me rappeler que seule, car désormais tu n'es plus là. Nos disputes, nos rigolades, nos peines, nos cris, nos bêtises. Des souvenirs, si beaux, si précieux à mes yeux que j'aimerai les garder à tout jamais, mais je sais qu'un jour je devrai m'en débarrasser. Les laisser sur le côté et avancer, sur ce que je suis maintenant. Sur ce que je deviendrai, dire que je ne te reverrai peut-être jamais, qu'une période nous n'avions aucune idée de l'avenir, nous pensions seulement que nous partirions ensemble, main dans la main vers le destin. En écrivant ce texte, je suis obligée d'exprimer de la nostalgie. Je ne sais si je revivrai ça, si je redeviendrai une personne aussi comblée à tes côtés avec quelqu'un d'autre, ou même seule. J espere que je gagne la même place à tes yeux, complice de jour comme de nuit, de bêtises, de rigolades.
Je sais que c'est aussi le souvenir qu'il te restera, quand nous voulions rejoindre les nuages, naviguer vers les étoiles. À deux. Seulement nous deux. Deux petites filles un peu paumées avec l'esprit plein de pensées, de rêves. J'éprouve désormais de la tristesse, en relisant ce texte. Mes yeux me piquent, ma gorge aussi. Tu étais ma moitié, mais pas N importe laquelle. La moitié qu'il ne fallait pas enlever.
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