chapitre 19 : Un yéti ?

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Il n'osait pas me regarder dans les yeux et je me demandais ce qu'il pouvait bien avoir à me raconter aussi tard dans la nuit.

Je m'assis sur son lit pendant qu'il fermait la porte.

- Alors ? Lui demandai-je.

- Faut que je t'annonce un truc ...

Je l'encourageai d'un hochement de tête positif, pour une fois qu'il parle autant l'écouter.

- Darkness veut que je t'apprenne le métier ... Si tu vois ce que je veux dire.

Je restais passive à son annonce, c'était juste ça ?! Je croyais que c'était quelque chose de bouleversant ou je sais pas... Un truc de dingue quoi !

Il me regardait perplexe que je ne dise rien et je ne savais pas quoi lui répondre.

- Tu dis rien ? Je m'attendais à ce que tu me cris dessus et que tu partes en claquant la porte ou un truc du genre !

- Pourquoi je ferais ça ? C'est pas toi qui décide donc j'ai rien à te dire.

Il s'assit à coté de moi en poussant un soupir de soulagement.

- Tu sais, t'as beaucoup changée depuis que je t'ai rencontré ... Peut être trop.

-  Ah et c'est pour ça que tu me fais tout le temps la gueule ? Parce que j'ai changée ?

- Oui et non, 'fin si mais... Bref c'est pas ça, je te faisais pas la gueule... Je crois que j'étais juste un peu... Jaloux... C'est tout.

- Jaloux ? Jaloux de quoi ?

- Que tu t'entendes si bien avec les autres, que tu ne sois pas anéantie comme moi quand je passais les épreuves et puis aussi le fait que tu sois ami avec tout le monde même avec Toby alors qu'il est ... Il est vraiment ... Comment dire... Bizarre ? Et pourtant tu t'entends bien avec lui... Mais pas avec moi...

La seule chose que je retenu fut la fin de sa phrase.

- Hein ?! Qu'est ce que tu racontes ? Il me semble qu'on a déjà discuté de ça. Le problème vient de toi. 

- ...

Je partis dans ma chambre sans même lui adresser un regard. J'y suis peut être aller trop fort...



L'horloge de ma chambre affichait six heure et demi, l'heure où la maison reprend vie et où tout le monde commence à se prendre la tête.
Quelqu'un courait dans le couloir en direction de ma chambre, je suppose.
La porte s'ouvrit violamment et j'aperçue une longue chevelure noire avant de me retrouver écrasée sur mon lit.

- ON Y VA ! BOUGE TES FESSES !!

C'était Jane évidemment.
En me relevant je pu remarqué qu'elle avait déjà mit mes affaires de rechanges dans son sac à dos, accompagnés des siennes et celles de Jeff. C'était donc aujourd'hui que l'on allait chercher ce fameux ami.

- On part maintenant ? De suite ? Demandai-je surprise par l'heure.

- Bien sûr, on a presque douze heure de route ! Faut qu'on y aille maintenant !

Je n'avais pas le temps de répliquer qu'elle me traîna par le bras jusqu'à une voiture qui attendait devant le portail.

- Depuis quand on a une voiture ?! Questionnai-je Jane.

- Oh ça ? C'est juste une voiture volée, maintenant tu montes la pipelette !

Je montais dans la voiture comme elle me l'avait si bien demandé mais Jeff ne démarra pas, ce qui agaçait sa copine.

De la peur nait l'adrenalineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant