Je te sauverais.

Chapitre 6: Encore.

Point de vue Marinette.

Je serais mes poings en baissant légèrement ma tête. Je me mordais la lèvre jusqu'à sentir un liquide brûlant envahir ma bouche. C'étais amer. Mais ce goût j'y avais tant goûter. Je l'avais vu couler de nombreuses fois sur mes poignets ensanglantés. J'avais vu des lignes se dessiner sur mes bras, sur mes jambes. Je voyais des sillons sur mes joues recouvertes de larme. A l'heure d'aujourd'hui je n'avais plus de force. J'étais devenu faible. Un simple coup de vent pourrait me faire tomber. Si je devais tomber cette fois je resterais à terre. Je ne prendrais pas la peine de me relever. "Il n'y a aucune différence entre cette vie et la suivante puisque nous sommes nés de la précédente. Le temps paraît trop court à ceux qui en manquent mais pour ceux qui s'aiment il dure éternellement."  L'amour.. J'y ai déjà goûter quand je n'étais qu'une enfant pure et innocente. Une enfant qui ne connaissait rien à ce monde. Je sautais dans les flaques, me roulais dans la neige, je souriais et riais à longueur de journée. Je voulais devenir adulte. Au final je le suis. Je suis devenue comme mes parents l'étaient autrefois. Une adulte.. Irresponsable. Je regrette tellement ces moments de calme. Ces moments pendant lesquels je pouvais vivre sans me soucier du reste. Désormais je dois me prendre en main et affronté ce monde hostile. Les adultes sont égoïste. Je méprise les adultes. Mais j'en suis devenu un. Mon plus grand rêve est devenu mon pire cauchemar.

-Pourquoi tu continues de mentir?
-Je ne vois pas de quoi tu parles.
-Si, la preuve tu es encore entrain de me mentir.
-Je ne mens pas.
-Tes paroles ne sont que mensonges.
-C'est faux.
-Ta vie n'est qu'un mensonge..

Je relevais mon visage vers lui. Je sentais mes lèvres trembler. Il avait raison. Malgré tout ce que j'aurais pu lui dire il avait bel et bien raison. Ma vie était un mensonge. Tout étais faux.

-Il y a deux ans je suis rentrer dans une période de dépression.. Mes parents adoptifs rentraient tard, mon père était toujours saoul et me frappait dés fois. Ma mère adoptive pleurait tout le temps. Ils se disputaient sans arrêt. Chloé me faisait la misère, et je n'avais aucun ami. Les garçons se jouaient de moi. Un soir alors que je rentrais de cours j'avais vu mes parents se disputer encore une fois. Je m'étais réfugié dans la salle de bain et je m'étais remplier sur moi même pour ne plus entendre leurs cris. Mais.. La lame posé sur le rebord de ma baignoire s'était mise à briller à cause d'un éclair qui venait d'illuminer la pièce précédemment sombre. Puis tout étais redevenu sombre, triste, effrayant. Je m'étais sentie attirer par cette lame si tranchante. Je l'avais prise dans ma main et j'avais commencer à tracer de longues lignes sur mes poignets. Je n'avais pas mal. Ça me chatouillais à peine. Ce liquide rougeâtre me fascinait. J'avais donc continuer. Chaque soir je recommençais. C'étais devenu un véritable enfer.. Puis.. Alya et toi vous êtes arriver.. J'ai arrêter à ce moment là.. Ce manque s'était étouffer. J'allais mieux.. Pourtant en ce moment même..

Je relevais mes manches et regardais mes poignets qui tremblaient à cause des secousses que produisait mon corps.

-J'ai envie de recommencer. Je suis en manque. Ma gorge est sèche.. J'ai du mal à respirer. A chaque mot je perd un peu plus pieds. J'avais tellement envie de redessiner ses courbes si profondes sur mon bras. Tu sais l'on dirais un brouillon. Un dessin inachevé. J'ai envie de le finir. Ici et maintenant.. Encore.

J'attrapais une lame poser dans un tiroir. 

-Encore..

Je la regardais en tremblant et l'approchais de mon poignet.

-Encore.. 

Un sourire s'afficha sur mon visage.

-Encore..

Alors que j'allais enfoncer la lame dans ma peau une main saisit les miennes et il m'embrassa. Adrien m'embrassa.