Chapitre 15 - Intenses Retrouvailles

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Tout en y pensant, je m'endormis dans mon lit, du coté ou Chris avait pris l'habitude de dormir. Il y avait laissé son odeur si envoutante.

Je me réveillais difficilement. J'avais passée une nuit agitée, mon sommeil avait été perturbé par de nombreux rêves tous insignifiants les uns que les autres. Il y avait aussi une énorme canicule depuis deux jours et j'avais du mal à aérer la maison la nuit. Je trouva le courage de me lever, car je n'avais qu'une seule envie c'était d'aller prendre une douche fraîche. Je resta surement une demi heure sous l'eau. Je n'avais pas du tout envie d'en ressortir, sachant que pertinemment j'allais avoir chaud dix minutes après m'être habillé.

Je resta en sous vêtement pour prendre mon petit déjeuner. J'avais essentiellement pris un jus de fruit frais et quelques gâteaux secs. J'avais fait une queue de cheval haute, de façon à ne pas trop avoir les cheveux collés à mon dos. Je ne mis qu'au dernier moment ma petite robe légère. C'était une robe d'été et décontracté, mais je ne pouvais pas mettre autre chose avec cette chaleur. En tant que directrice, je me voulais de porter des tenues plutôt professionnelles et habillées mais là je faisais une exception. Je mis mes sandales à talon compensé avec plusieurs lanières qui entouraient mon pied, pris mes lunettes de soleil et sortis. Je failli m'évanouir sous cette chaleur étouffante à seulement 8h30 du matin. Je me rendais le plus tôt possible au travail pour profiter de la climatisation dans les bureaux.

Visiblement tout le personnel était aussi en petite tenue. On ressemblait tous à des vacanciers. Plusieurs personnes me firent remarquer d'être très jolie et me conseillèrent de m'habiller plus souvent décontracté. Pourquoi pas après tout!

- Oh Stella! Tu es déjà là? Dit Andrea surprise de me voir avant 9h.

- Je n'ai pas la clim chez moi...Je suis mieux ici que n'importe ou ailleurs!

- C'est vrai qu'heureusement nous avons la clim...! Café ou non?

- A moins que tu sortes me chercher un café frappé oui....Mais je ne vais pas te faire subir ça! Je prendrais autre chose plus tard merci.

- C'est une excellente idée les cafés frappés, demain matin j'irais en chercher avant de venir!

Elle repartie à son bureau, ravie d'avoir eu cette idée. Je souris. Andrea arrivait à partager sa bonne humeur avec tout le monde. C'était vraiment en atout dans l'entreprise.

On était lundi et Chris était partie depuis vendredi après midi. Je crois qu'il m'avait dit de rester environ trois jours à Tokyo mais c'était incertain, donc il devait soit rentrer aujourd'hui soit demain. Dans tous les cas il m'avait dit que je ne viendrais pas le chercher à l'aéroport et qu'il m'informerait quand il aurait posé les pieds sur le sol Américain. J'avais vraiment hâte de le voir. En plus de ça à peine rentré il allait devoir repartir au Mexique dans quelques jours...mais je m'étais juré de ne pas l'ennuyer avec ma panique concernant cette prochaine mission. Comme d'habitude Andrea qui était venue dans mon bureau me raconter son weekend avec un verre d'eau fraîche m'avait remonté le morale en un rien de temps. Je ne lui avait pas encore parlé de Chris et de ma relation de couple. Enfaite très peu de personnes le savaient...! Je devrais peut-être le dire à mes parents et à mon frère. En y repensant je me disais que l'on devrait se faire un petit séjour à New York dans le bel hôtel de luxe de mon frère Jake. Je gardais cette idée dans un petit coin de ma tête et je me promis d'en parler à Chris rapidement.

Comme par hasard, la clim tomba en panne en début d'après midi. Andrea avait fait le nécessaire auprès du dépanneur mais il ne pouvait pas être là avant demain en fin de matinée. Soit disant qu'il était débordé, mais ça je veux bien le croire. J'indiquais à mon petit personnel de finir ce sur quoi il travaillait et de partir dés qu'il le souhaitait. J'eus appris qu'en réalité la clim avait sauté dans tout le bâtiment de ce fait aucun étage n'avait pu garder longtemps la fraîcheur. La chaleur était juste insoutenable. Je commençais à presque être en sueur et ma robe légère devenait presque moulante à cause de mon corps moite. Je tenais à tout prix contrôler la nouvelle mise en page du magazine qui avait été validé par l'ensemble du personnel suite à notre réunion lors de mon retour. Notre nouveau numéro de ce mois ci devait bientôt sortir.

*Il a suffi d'un regard* (En réecriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant