- Ma tête, je crie en tenant l'objet de mes douleurs dans les mains.
J'ouvre doucement les yeux et la lumière éclatante qui baigne dans cette chambre agresse mes yeux. Je les referme rapidement
Sans aucun doute, j'ai la gueule de bois. Je ne me souviens même pas de ce que j'ai fait la veille.
J'ouvre une deuxième fois mes yeux pour prendre mon cellulaire afin de savoir quelle heure il est en ce moment.
Les draps sur le lit ne sont pas les miens. Le lit, non plus, n'est pas le mien. Je regarde la chambre d'un air paniqué, ce n'est certainement pas la mienne.
Qu'est-ce que je fais dans un appartement autre que le mien? Me suis-je fait kidnapper? Oh, mon Dieu, combien de verres ai-je ingurgités la veille?
J'enlève les draps sur moi et je me lève du lit avec le plus grand mal. Je ne porte qu'un chandail qui couvre à peine mes fesses. Je vérifie en paniquant si j'ai ma culotte et je l'ai encore, merci, Dieu. Je n'ai juste plus mon soutien-gorge. J'espère tellement que je n'ai pas couché, encore une fois, avec un inconnu. Ce serait tellement honteux de ma part, mais aussi de la part de l'individu qui possède cet appartement. Comment pourrait-on coucher avec une fille qui ne se souvient même pas de ce qu'elle a fait? Si cet individu a vraiment couché avec moi, je le poursuivrai en justice puisque je ne pense pas que j'étais en état de consentir à des avances sexuelles!
Je prends un des draps et je l'attache autour de moi. Je débranche la lampe qui est sur la table de chevet et je le prends pour me servir contre la personne qui m'a amenée ici. Je ne sais pas s'il s'agit d'un tueur en série, alors il vaut mieux être prudente.
Je marche en essayant de faire le moins de bruit possible en direction de la cuisine, où j'entends des bruits.
Un homme grand vêtu d'une camisole blanche et d'un jogging gris est en train de préparer à manger.
Étant donné qu'il est de dos , il ne me voit pas rentrer.
- Qui êtes-vous? Je le demande en pointant la lampe vers lui comme-ci c'était une arme à feu.
Il se retourne doucement un sourire aux lèvres. Il lève les deux mains en l'air.
- Bonjour maitre Roy, comptez-vous me frapper avec cette lampe? Davis me demande.
Je dépose la lampe. Je regarde autour de moi désorienter. Qu'est-ce que je fais chez lui? Avons-nous couchés ensemble, encore?
- Qu'est-ce que je fais ici? Avons...avons, je me racle la gorge, avons-nous couché ensemble?
Il me sourit.
- Je ne fais pas l'amour à une personne qui ne s'en souviendra même pas, il me fait savoir. Je vous ai préparé quelques petits trucs contre la gueule de bois, j'aurais très bien pu vous les amener dans la chambre, il dit avant de me tendre de l'eau et deux pilules.
J'avale rapidement les pilules parce que ma tête me fait terriblement mal. Je m'assois sur un tabouret du plan de travail.
- Je me suis déshabillée toute seule? Je le demande.
Il me regarde longuement et il affiche un sourire en coin.
- Je ne pense pas que vous en étiez capable, il m'explique.
- Bien, vous auriez pu laisser le soutien-gorge! Je le gronde.
Il rit et dépose une assiette remplie de toast et d'œufs avec du jus d'orange devant moi.
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Le troisième fils
Lãng mạnDes fois, ce que nous pensons être des malheurs peuvent changer merveilleusement notre vie! Lisa Roy