J'aime me balader en ville. J'ai emménager il y a peu en région parisienne pour poursuivre mes études en comptabilité. Les Champs-Elysées de nuit, il n'y a rien de mieux. Ça me détend et me permet de dormir plus facilement. Ce soir là, j'avais précisément besoin de marcher et mes pas m'ont menés exactement en plein centre de l'avenue des Champs-Elysées. Ça aurait pu être une soirée comme les autres seulement ...
Seulement cette fois-ci, il semblerait que je ne sois pas seule sur la route. Un groupe de garçons, pour la plupart en jogging et sweat à capuche me suivent à une vitesse inquiétante. J'essaie d'accélérer le rythme et réussit à atteindre une petite rue mais avec mes petites jambes, ils me rattrapent sans aucun soucis. J'en ai compté sept. Trois d'entre eux passent devant moi. L'un deux se glisse à ma droite pour mieux me pousser brutalement sur la gauche. Le choc a faillit me faire perdre l'équilibre
"Viens par là ma jolie" dit l'un deux avec un sourire pervers. Ses yeux luisent à la lumière des lampadaires.
Sa voix me laissais de marbre. Je tremblais. J'ai déjà été confrontée à ce genre de situation mais la dernière fois, j'étais en mesure de me défendre seule. Cette fois-ci, je sais que je n'aurais pas cette chance. Je suis seule contre sept donc je n'ai aucune chance pour ainsi dire. La simple idée d'en repousser un pour avoir une chance de fuir n'est pas envisageable. Ils sont sept garçons qui m'ont rattrapés quand je marchais. Le seul espoir que j'ai réside en le fait qu'ils en finissent rapidement avec moi. S'ils pouvaient abréger mes souffrances serais d'autan plus plaisant.
"Oui tiens, n'aie pas peur, on va bien s'éclater - dit un autre en me bousculant un peu plus fort contre le mur. Je tente de me rattraper mais je tombe brutalement par terre. Ma tête heurtant le sol, je sens un liquide chaud émanant de ma tempe ainsi que de mes mains.
- Allez ma belle, sois pas si coincée - réplique le plus grand du groupe en attrapant mes cheveux pour me relever
J'ai beau vouloir qu'ils en finissent, mes pulsions très certainement suicidaires me poussent à essayer de me débattre.
- Laissez-moi tranquille - répondis-je tout bas en vacillant.
- Quoi, j'ai pas bien entendu je crois, lâchais un des plus jeunes en attrapant ma taille.
Ils riaient. Nous étions maintenant dans un quartier d'habitation. Pourquoi personne ne réagit? Pourquoi la nature humaine est-elle ainsi faîte? Pourquoi certains doivent-ils être cruels et d'autres indifférents à toute souffrance d'un de leurs pairs? En quoi faire souffrir les autres peut leur faire plaisir? En quoi est-ce un jeu pour eux? La vie est trop cruelle pour les innocents.
- Foutez-moi la paix, finis-je par hurler en me débattant, les larmes aux yeux (oui, quand on me brusque j'ai tendance à m'énerver, et quand je m'énerve, je pleure)
Ils me regardent tous surpris de mon soudain courage mais ne montrent pas le moindre impact sur leur comportement. En effet, moins d'une seconde après, deux d'entre eux reviennent à la charge en posant leurs mains sur moi.
"Allez, laisse toi faire! Ce n'est qu'un mauvais moment à passer, rassures-toi."
Alors ça pour être rassurant, ça l'est. Non mais il me prend pour qui? Pour un lapin de trois semaines je crois. Ce type est vraiment détestable.
Je fais tout pour ne pas montrer les larmes qui s'échappent. Et c'est un réel défi. Je pleure pour la douleur, pour être aussi lâche, pour ne pas me défendre seule, parce que je ne veux pas que l'histoire se répète.
La douleur et les pleurs mêlés me font poussé un gémissement. Ce son semble paraître mignon pour mes agresseurs mais pour moi ce simple gémissement est le signe d'une douleur des plus extrêmes. Ces maux physiques et mentaux ressortent plus vifs que jamais.
Tout d'un coup, j'entend un des types tomber par terre puis un autre. Une main saisit mon poignet pour me tirer jusqu'à une personne encore inconnue à mes yeux. Je tente de voir le visage du propriétaire de cette main. Cependant, il dissimule mon visage dans sa poitrine tout en me prenant dans ses bras avant de voir quoi que ce soit et attends un moment que ses camarades reviennent. Malgré moi, je sombre dans les ténèbres soudainement dans les bras de cet étranger, sûrement à cause des deux dernières nuits blanches, passées à travailler et à écouter de la musique, et du sang perdu.
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Désolé je ne suis pas très inspirée sur cette scène c'est clair dans mon esprit mais je n'arrive pas à le remettre à l'écrit. N"hésitez pas à emmètre des critiques. Dîtes moi ce à quoi vous vous attendez pour la suite qui est déjà presque finie ^^
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Renaissance
ФанфикJ'aurais beau être frappée, humiliée, insultée, je ne peux pas renoncer. Et c'est grâce à eux que je vais être sauvée. Au sens propre comme au sens figuré. N.B : L'histoire de la narratrice est grandement inspirée de mon histoire personnelle. Certa...