Renaissance

Chapitre 5: quand le passé refait surface...

-HORS DE QUESTION!! hurla-t-il. Tu nous aura sur le dos jusqu'à ce qu'on t'ai bordée.

Je ris jusqu'à ce que je vois quelque chose que j'aurai voulu oublier. 

*Flashback*

Il y a cinq ans, je suis venue ici, à Paris, avec mes parents. Je dormais chez ma tante et celle-ci m'avait envoyé faire une course dans une épicerie à 500 mètres de chez elle. L'aller se passa sans problème. Je pris trois pizzas et deux bouteilles de Coca que je mettaient dans un sac. Au retour, je tournais au mauvais endroit. Je ne m'en étais pas tout de suite rendue compte mais au bout d'une ou deux minutes, je me rendais compte que la rue empruntée n'était pas la bonne. Avant même de me retourner, je ressenti une forte douleur au niveau de la nuque, puis trou noir. Je me retrouvais dans une pièce très faiblement éclairée. J'avais les mains attachées dans le dos ainsi que les pieds liés aux barreaux du lit. Je voulus crier mais n'y parvint pas. Ou du moins je ne m'entendis pas le faire. Un homme assez grand entra dans la pièce.

"Chhhuuut! Ne pleure pas. J'essaierai d'être rapide et de t'épargner trop de souffrances inutiles."

Sa voix!! Je ne ressenti que de l'effroi à ce moment-là. Cette voix je l'avais déjà entendu quelque part. Je tentais de me retourner et parvins à le distinguer malgré l'obscurité. Mon oncle. Je paniquais. Ce n'étais ni la voix ni le regard de l'oncle que j'avais l'habitude de voir. Là, on aurait dis un monstre.

Il me frappa violemment suite au fait que je l'ai reconnu. Un coup au visage, dans le ventre, il prit sa ceinture et me foutait avec. Pendant ces instants, je me battais contre ma faiblesse, je ne voulais pas sombrer. Cela lui ferai trop plaisir. Cet enflure avait bien menti à ma tante. Tout le monde avait confiance en lui et voilà comment il nous en remercie? Je n'allais pas lui faire le plaisir de laisse mon esprit partir. Je me débattais le plus possible. Puis trou noir. 

Je me réveillais trois semaines plus tard. J'étais dans une chambre blanche plutôt impersonnelle. Je regardais aux alentours et vis des tubes accrochés à mes bras et un passait sous mon nez. 

Quelqu'un entra dans la pièce. Ma mère me vit réveillée.

"Ma chérie! Mon bébé! Tu es enfin réveillée! On mon dieu! Chéri, Pat'! Viens vite! Notre bébé est réveillée!"

Je ne comprenais rien de ce qu'il se passait autour de moi.

" Maman! Qu'est-ce que je fais là? Et pourquoi tu dis enfin?"

Ma mère pleurais. De joie, de soulagement, je ne savais pas. Certainement les deux.

" Ma puce, tu est dans ce lit depuis bientôt trois semaines". 

Je réfléchissais à comment j'avais pu me retrouver ici et dormir aussi longtemps. D'un coup, tout me revint en mémoire. Mon oncle. Cette pièce froide. Les coups plus douloureux les uns que les autres.

Soudainement, mon père entra dans la pièce suivie de mes sœurs, de ma tante et ... de mon oncle.

En le voyant, je me mis à trembler, à hurler et à pleurer. Dans la pièce, la terreur et l'incompréhension régnaient. Je criais "Vas-t'en!!, Dégage! Sors d'ici! Je ne veux plus te voir!" J'étais recroquevillée dans mon lit, en me balançant en avant, puis en arrière. Tous se retournèrent vers la dernière personne à être rentrée dans la pièce.

"Ma chérie ça ne vas pas? C'est ton oncle! Jamais il ne t'aurais fait de mal!"

" C'est lui! Je me souviens, je l'ai vu! Il m'a frappée dès que je l'ai reconnu!"criais-je en m'époumonant. 

Une infirmière entra, suivie de deux policiers venus pour prendre ma déclaration. Ils semblaient avoir entendu mes paroles quand ils me demandèrent de confirmer mes dires. "Bien sûr que c'est vrai. Je l'ai reconnu et dès qu'il a comprit ça, ses coups se sont montrés encore plus violents que les précédents."

"Espèce d'idiote! Je ne t'ai jamais frappée avant!" siffla mon "oncle" entre ses dents. 

En une seconde, je vis le poing de mon père s'abattre sur la mâchoire de ce monstre.

"Comment a tu pus? Tu faisais parti de la famille?" cria mon père. 

L'un des policiers le retins de le frapper à nouveau.

*Fin du Flashback*

Cela faisait une demie-heure que nous marchions. Je m'arrêtais net en voyant où nous étions. Je me mis à trembler et à pleurer. J'étais à présent à genoux dans cette rue. Les larmes coulant sur mes joues sans que je ne puisse rien faire. J'entendais une ou plusieurs voix,je ne me souviens plus très bien. Puis trou noir.  

Je me réveillais dans un lit qui m'étais familier mais qui n'étais pas le mien. J'ouvris les yeux petit à petit avant de sentir un poids sur mes jambe ainsi que sur ma main qui étaient engourdies. J'aperçu une silhouette qui m'étais familière. Autant que ce lit. En me sentant bouger, cette personne se réveilla.

PDV de Chanyeol:

La veille au soir.

"Je vais prendre l'air!"

"Ok" Ils ne se posent pas plus de question ce qui me rassure. Mais je ne l'étais pas tant que ça à propos de Julie. Elle ne paraissait pas bien en partant il y a deux minutes. J'enfilais rapidement une veste avant de les perdre de vue définitivement. Je décidais de prendre les escaliers. C'est plus rapide. En arrivant en bas, je les vis sortir et prendre à droite. Je les suivis à bonne distance pour ne pas me faire repérer. Cela faisait une demi-heure que nous étions sortis. Pourquoi s'était-elle arrêté subitement? Je la vis tomber au sol d'un coup. Elle paraissait dans une situation délicate. Ils l'appelaient, en criant, en la secouant.Comme aucun des trois ne réagissait plus que ça, je courus vers eux et la pris dans mes bras. 

"Vous savez où elle habite?" demandais-je sans même leur jeter un regard.

"N-non! On n'a rien compris. Elle allait bien il y a une minute et elle s'est effondrée" Baekhyun ne comprenait toujours pas ce qu'il se passait visiblement.  

"Bon! On la ramène à l'hôtel et je ne répondrais à aucune question" dis-je aussi froid que possible. Ce qui semblait fonctionner. 

Il me suivirent tous. Une fois rentrée à l'hôtel, je l'allongeais dans mon lit. Vu ce qu'elle disait à mon sujet, ça ne devrait pas la déranger. Je souriais à cette pensée.Mais je me posais une question. Pourquoi je m'inquiète autant pour elle? Pourquoi je tiens autant à la protéger?

J'entendais Baekhyun, Jongin et Jongdae expliquer ce qu'il venait ce se passer. Je voulais la savoir en sécurité. Ainsi, je ne quittais pas son chevet.J'étais assis par terre. Elle gigotait beaucoup. Il semblerait qu'elle fasse un cauchemar. Je pris sa main pour qu'elle se calme, mais elle la serra encore plus fort. Je décidais de rester à ses côtés, ma main dans la sienne et fini par m'endormir.

Fin PDV de Chanyeol 

 Chanyeol?