A toi, petite fleur, petite surprise, petite chose, si petite, petite.
Sur des dalles éparpillées
Sous un soleil malicieux
Devant le vert d'un peuplier
Naissait une fleur des cieux
De jaune et d'ocre parsemée
L'épaule nue le dos cuisant
La jolie fleur est pétrifiée
Devant un nuage passant
Un pétale rose poudré
Isole son front puéril
Seul dépasse son petit nez
Qu'un autre appellerait pistil
Elle semble attendre la nuit
En compagnie d'un géranium
Et semble regarder la vie
Comme la regarde les hommes
Tout nous incite à la cueillir
A déchirer feuilles et tige
La toucher enfin la sentir
Gouter au met que le temps fige
Mais le ciel veut qu'elle soit là
Près du peuplier et des dalles
La jolie fleur n'est pas à moi
Ni nez ni ocre ni pétale
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Détritus, Ou Autres Beautés Éphémères
Thơ caLa poésie vient au poète. Bien que lui s'amuse à regarder ce qui se cache sous sa robe dentelles, c'est elle, et seulement elle, la Carmen de tout temps, qui décide de lui montrer ou non son con. Le poète s'efforce d'acquérir les faveurs de cette pu...
