L'infini dans la flaque, un miroir de l'amour.
Ton visage brillotte à la lumière grise.
Il faut s'embrassouiller, s'enfrissoner toujours.
Seule la belle pluie nos baisers éternise.
Gouttelines sucrées dévalent sur tes joues.
Diamants scintillonnants, bien joliment taillés.
Des plumes chatouillonnes aux oiseaux arrachées.
Des oiseaux du bonheur volant par dessus nous.
Le rideau griffonné, le voile déchiré,
Le déluge bruyant de l'humide tempête
Te découpent et te noient en rayures zébrées.
Et ils offrent l'image au désireux poète.
Ô jamais ta beauté n'a été si palpable !
Ô jamais quelques gouttes n'ont formé si grand fleuve !
Ô un jour j'aimerais, ô si j'en suis capable,
T'aimer fort, t'aimer mieux, ô faudra-t-il qu'il pleuve ?!
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Détritus, Ou Autres Beautés Éphémères
ŞiirLa poésie vient au poète. Bien que lui s'amuse à regarder ce qui se cache sous sa robe dentelles, c'est elle, et seulement elle, la Carmen de tout temps, qui décide de lui montrer ou non son con. Le poète s'efforce d'acquérir les faveurs de cette pu...