Préface

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Quand dans une capitale se retrouvent quatre jeunes filles en passe de se confronter pour la première fois à ce que l'on appelle «la vie», le dénouement est toujours plein de péripéties joyeuses ou regrettables qui laisse dans les cœurs, la «Nostalgie Heureuse» d'après Amélie Nothomb. On aura beau dire, seuls les beaux souvenirs restent graver à jamais et c'est bien cela qui le prouve car seule la joie est un souvenir.



Sarah était une jeune femme déterminée, en amour comme en amitié elle faisait parti de ces gens qui mettent tout leur cœur dans les relations humaines. Elle aimait la vie et jusqu'à la mort. C'était un petit bout de femme aux grands yeux verts, au regard profond et au sourire franc. Elle était petite, les cheveux sombres, lui tombaient jusqu'à la poitrine. Son visage à la forme plutôt ronde lui donnait des airs d'ange, encore émerveillée par la beauté subjective du monde qui l'entourait. A 27 ans, elle était fraîche et ambitieuse, toujours de ceux à dire 'oui' pour accompagner tout au long d'une vie. Amoureuse et secrète, sa famille -d'amour ou de sang- et ses rêves entretenaient la flamme entre ses proches et son personnage.


Lilou, toujours là où on ne la trouvera jamais, dans ses rêves était une de ces jeunes que les quinquagénaires qualifieraient d'anarchistes. Elle voulait du changement comme la conservation des mœurs, de la liberté comme des contraintes, elle voulait l'unicité et la différence, elle voulait le bien de l'humanité, avec ses bons et ses mauvais côtés. Une jeunette de 25 ans aux yeux noisettes et séducteurs, aux cheveux mi-longs et bruns pour son côté mystérieuse et aux mains délicates et précises qui faisaient d'elle, une artiste. Et de cette force de caractère se dégageait l'indécence d'une douceur peu commune et propre aux personnages comme elle, qui cherchaient à revenir aux fondamentaux des valeurs humaines.


Auriane était cette fille au style androgyne affirmé, fervente supportrice du « Minimalisme». Amoureuse d'un cœur et non d'un sexe, elle était la représentation de la jeunesse d'aujourd'hui, de celle qui voulait que chacun comprenne que le bien être passait d'abord par l'acceptation des différences avant l'assertion des désirs et des convictions personnels. A bientôt 25 ans, Auriane était une jeune fille aux cheveux bruns coupés à la garçonne, aux yeux sombres et à la peau d'une pâleur qu'elle seule savait entretenir et qui la rendait incroyablement gracieuse. Elle aimait le dessin, le graphisme, le vocabulaire des sentiments qui provoquent les émotions les plus étranges, les ressentis les plus sincères, en bref, ce qui rend les Hommes le moins cruels possible.


Mei avait elle 24 ans. Quand on la rencontrait pour la première fois, elle montrait souvent cet aspect froid et acariâtre de sa personnalité. Sinon elle était souriante et joyeuse, ce qui la rendait d'une banalité incongrue. Elle n'était pas désagréable, elle était même appréciable, pour ses amis, sa famille et aussi avec la gente masculine avec qui elle avait des rapports particuliers. Elle était métisse, avec ses yeux d'un noir perçant et ses cheveux -lisses ou afro selon- d'un ébène brillant. On voyait bien à ses nombreux dérapages qu'elle était encore inexpérimentée. Cela la rendait mignonne pour certains, indécente pour d'autres. Elle faisait parti quant à elle, de ces gens qui laissent obligatoirement une trace dans votre vie parce qu'ils avaient décidé d'être eux jusqu'à la fin.



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