Les grecs croyaient qu'après la mort toutes les âmes, bonnes ou mauvaises, se rendaient dans le royaume souterrain, gouverné par Hadès, et y demeuraient pour l'éternité, lit Julia a voix haute.
"-FIN, tout le monde au lit bande de petits chenapans! Leur criais-je.
-CLAIRE! Encore cinq minute la fin de
l'histoire! Dirent t'ils à l'unissons.-Non, on va se coucher. Demain vous avez école."
Et ils partirent tous dans leur lit respectif. La chambre ressemblait à un gros dortoir mais les enfants détestaient ce mot, sûrement qu'il leurs rappelait trop le 'pourquoi' ils étaient ici. Moi je m'y étais habituée. A vrai dire ça faisait quinze ans que j'avais pour unique chambre l'orphelinat. Avec le temps ils feront de même.
J'éteins la lumière, passe derrière la porte et la referme.
On a tous qu'une seule vie plus ou moins longue, géniale ou mauvaise, sans ennuis ou avec, épanouie ou malheureuse... Tous ces adjectifs ont un sens que pour celui qui le veut. J'ai décidé dans faire abstraction quand mon âge m'a fait comprendre l'ampleur de cette vie. Je suis orpheline depuis tellement longtemps, j'ai 17ans et l'année prochaine ils ne seront plus obligés de me garder. Personne ne m'a souri, ni les familles qui venaient me chercher, ni les microbes, ni l'amour, ni mes parents. La seule dame à qui je dois la vie s'appelle Danielle, directrice de cette orphelinat. Elle m'a trouvée une nuit sous le perron, j'avais deux ans. Tout ce qu'il y a de plus banal, comme dans les films. La vie est un film.
À 17 ans, plus personne ne veut de moi et je suis malade, je mourrai avant cette dame à la retraite qui marche dans la rue.Je monte dans ma chambre, ouvre la fenêtre. L'air frais me claque le visage. J'escalade sur le toit puis passe de toit en toit jusqu'au sol où je retrouve quelques amis. Une décharge électrique de liberté envahit mon corps. Je monte sur la moto de Mathieu en direction de l'ancienne gare où se passe les courses de moto. En arrivant là-bas quelqu'un me crie que Jade est en train de se battre. C'est repartit pour un tour, je cours vers le regroupement, pousse les personnes autour d'elle et commence à l'apercevoir sur une fille. Quand j'arrive à l'enlever de cette fille dont elle cassait la gueule, la fille m'annonce que nous sommes que des putes. Je me jette sur elle et lui finis la face. Je ne suis pas une pute mais une salope, ce n'est en aucun cas la même chose. Elle me supplie d'arrêter et j'entends Jade dernière moi tout en rigolant.
"- Tu nous a traitée de pute, répète : "c'est moi la pute. Je m'excuse auprès des princesses!" Elle dis ça comme une reine.
-C'est m-oi la put-eeee je m'excuse auprès des princ-esssee.
-C'est bien! Lui dis-je en m'enlevant de son corps tout frêle.
-Dégage! Crie Jade."La fille ne se retourne pas deux fois. Elle va courir tant qu'elle le peut. Elle pleure. Je me retourne, tape dans la main de Jade et on s'écarte. Chacun revient à ses occupations et on va se poser sur notre mur, on a l'habitude d'aller ici. Tous les soirs c'est pareil, après avoir bu deux trois bières et avoir bien parlé, je lui annonce que j'y vais. Elle me fait la bise et je suis parti.
Je prends le bus, mes écouteurs dans les oreilles. Une fois rentrée je vais me doucher et remonte dans ma chambre me coucher. Cette journée était des plus normale, je n'ai eu aucun signes de la maladie. Personne ne le sait à part Danielle et je m'endors.
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Malade et Alors?
RomanceJ'aime les histoires à l'eau de rose mais j'aime aussi l'originalité. Dure de faire les deux. Je me base sur rien j'écris comme ça vient. Bonne lecture, n'hésite pas à me dire mes défauts en commentaires! C'est l'histoire d'une fille malade qui va...