Le Sherlock Du Nouveau Temps

..

Je regarde la jeune blonde devant moi, des cheveux soyeux ondulés coupés au-dessus des épaules. Habillée d'un costume droit: veste de costard et jupe coupée droite et serrée.
- Connaissez vous Mary Laydeyson ?
- Oui... c'est... c'était... une amie...
Elle a les yeux rouges à forces de pleurer.
- Hmmm... je vois.
Et elle garde la tête basse, visiblement désolée pour la victime.
- Vous avez des rongeurs chez vous madame ?
Je me retiens de pester, et me tourne de moitié vers Michaël, lui laissant un regard noir pour de nouveau observer la demoiselle.
- Hein...? Euh, non. Mon mari en est allergique...
- Bien... je vous remercie de votre patience.
Je la salue poliment et sors suivi du brute.
- C'est pas elle.
- Ah bon ? J'avais pas deviné ! Sérieusement Michaël !
Je pousse un long soupire, regarde mon téléphone: 10h37
- Parfait... bon, on y va... et cette fois-ci en douceur, c'est la mère de la victime.
- Tu la soupçonne ?
- Évidemment. Tout le monde peut-être coupable.
- C'est presque cruel de ta pars de l'avoir dans ton viseur...
- Ah bon ? Vraiment ?
- Oui... presque autant que moi. Si on rentrer ? J'ai faim.
- On va voir la mère et on va manger.
- Tu paies ?
- Évidemment...
- Ouiiiii !!
-... que non.
- Oooow...
Je cache un petit sourire et pars devant, traversant les rues de la grande ville animée.
- Et Seb'...?
- Quoi ?
Je le regarde, après ma réponse sèche.
- On peut pas prendre le taxi ?
- Pense à ta santé, marche.
- Okay... Sebastian... J'y vais ! Je t'attendrai la-bas !
Il demande un taxi, me plantant ici, puis je repars regardant son taxi s'en aller.
5 décembre, 11h06.
- Tu es enfin arrivé...!
- Vas-y moques-toi de moi...
- Michaël, la prochaine fois, tu marcheras.
- J'ai compris, ça va ! Fichu bouchon...
Je frappe à la porte pendant qu'il peste, et quelques secondes plus tard, une femme de chambre nous ouvre.
- Oui, c'est pour quoi ?
- On souhaiterai voir Madame Laydeyson.
- Elle est dans sa chambre... Mais elle n'est pas très affectée par la mort de Dame Mary...
- Comment ça ?
- Elle fait semblant de parler lorsqu'il y a des gens, mais sinon... rien. Le silence total.
- Tout aller bien entre elles ?
- Ben oui... mais Madame Laydeyson était jalouse de sa fille, ça se voyait ! Mais personnes ne disait rien...
Michaël, qui juste là était silencieux regarda la femme.
- En quoi elle était jalouse ?
- Tout, la beauté, la jeunesse, la réussite...
- Et... avait vous des rongeurs ?
- On en a, pour nourrir le serpent.
- Il en manque ?
- Je ne sais pas vraiment... je n'en fais pas le registre, vous savez...
- Bien merci.
- Je vais chercher Madame Laydeyson.
- S'il vous plaît.
Elle disparu dans l'escalier en chêne puis reviens après quelques minutes.
- Elle dit qu'elle se sent mal et qu'elle ne peut vous recevoir, j'en suis navrée...
- Ce n'est pas grave, pouvons nous repasser ?
- Recevoir de beaux jeunes hommes comme vous, mais avec plaisir !
Elle glousse doucement puis nous raccompagne jusqu'à la sortie, nous salut de la main lorsqu'on s'éloigne, puis ferme la porte brune en douceur.
- Je te comprends quand tu dis qu'il faut suspecter tout le monde...
- Bon, on rentre, qui fait à manger ?
- Toi ?
- Sa me va.
- Tant mieux, j'ai une de ces flemme, là...
- Il faut marcher.
- Oh non.....
Je l'ai entendu juré sur Dieu en remarquant une femme nous observer par la fenêtre, puis remettre les rideaux fins, blancs en place. Ça devait être Madame Laydeyson... Vu où elle se situait, elle devait être dans sa chambre, oui... et en colère. Ses sourcils étaient froncés.