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J'arrive à l'hôpital de Saint Thomas puis pars dans la Morgue, au sous-sol. Le corps se trouve allongé sur la table d'oscultation, froide en métal.
La peau est blanche, et violette par endroit. Les yeux fermés, ses cheveux blonds assez longs, détachés, formés un halo autour de son visage. Ses lèvres, mordues par l'acide, sont fines et rouges naturellement.
Je m'approche du corps entrouvre sa mâchoire, sa langue à été complètement dévorée, ses dents très attaquées... J'observe quelques traces circulaires, petites... Comme des gouttes qui ont creusées jusqu'aux os de la mâchoire inférieure.
La gorge est très abîmées également, rouge... Rouge de sang. La glotte est quasiment disparue également, brûlée au troisième degré. L'odeur qui me pique le nez est presque dispersée.
Je remarque du coin de l'oeil le médecin légiste, gay qui est sur moi depuis cinq mois, assez bien foutu, grand, mat, yeux clair, cheveux noir de jais, arriver.
- Matthew, qu'en penses-tu ?
- Tu avais...
Je le regarde, impatient.
- J'ai... ?
- Raison. Comme d'habituuude...
- Claude François ? Encore ? Tu aimes tant la France ?
- Tu es breton...
- Bretagne et France, c'est pas la même chose.
- Explique-moi ça...
- Plus tard, peut-être, autour d'un café. Et toi, explique-moi ça mort.
Il me regarde en souriant joyeux.
- L'acide... En elle !
- Goutte par goutte.
- Peut-être...
- Si, si, l'os de sa mâchoire.
Je lui pointe les petits cercles qui trouent l'os.
- Oh, c'était donc cela ! Merci de m'éclairer !
Je lui souris et le laisse me guider dans le mystère.
- Son estomac est troué de partout, ses poumons rongés, son oesophage quasi inexistant désormais...
- L'acide utilisé ?
- J'en sais absolument rien, je t'ai prélevé des échantillons.
- Merci bien !
Je lui souris brillamment, récupère le morceau de la paroi intestinale. Il se penche comme pour poser ses lèvres contre les miennes mais je m'echappe avant, le laissant au-dessus du cadavre.
Je rejoins la rue derrière l'hôpital Saint Thomas. Assez petite et sombre, par faite pour vérifier que personne me suive. Un lot de mannequin célèbre, voyez... C'est extrêmement fatiguant à la longue... Enfin, je vous raconte pas la fois où j'ai faillis être violer ! Je frissonne doucement d'horreur à la pensée et remue ma tête pour me remettre les idées en place, puis repars à pied tout d'abord vers l'abbaye de Westminster puis vers le nord, sans grand but, finalement... Je vais devoir examiner ce morceau de tissus, mais, est-ce que je vais vraiment pouvoir en tirer des données ? Je fredonne en souriant tel un prédateur devant sa proie.
Je vais me régaler avec cette affaire~!

Le Sherlock Du Nouveau TempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant