Désillusion

Quatrième Chapitre.

                       Quatrième Chapitre

  Les feuilles qui craquent, tout de suite je me braque. Quelqu'un chercherait-il à m'effrayer ? Quelqu'un chercherait-il à m'intimider ? Mais pourquoi suis-je étonnée, à vrai dire ce n'est rien de plus que dans le passé. Ou même dans le présent, ainsi que dans le futur apparemment. Je secouais la tête essayant d'y faire abstraction, pour reprendre le chemin jusqu'à ma maison.

  Poussant la porte de ma main tremblante, une bonne surprise m'attend : venue me rendre visite ma Tante, et mon cousin si éperdument attanchant. J'accoure les enlasser, sur chaque joue leur déposer un gros baiser. Les retrouvailles passées, je passe alors une agréable soirée. Devant un repas plutôt élaboré, nous discutions des évenements à arriver. En effet ma Tante allait se remarier, et venait justement nous l'annoncer. Le coeur emplit de joie, je la félicite d'un sourire sincère, elle le mérite ça va de soi, son fils va lui aussi avoir un père.

  Leur vie à eux n'a pas non plus été tâche facile, lorsque son mari à quitté la ville, la laissant à l'abandon, comme seule richesse leur petit fiston. Apauvrie et délaissée, sans savoir comment continuer d'avancer, c'est chez nous qu'elle est venue se réfugier, le temps de tout recommencer. Elle lui avait confier son coeur, il lui a briser. Elle le connaissait par coeur, pourtant elle s'est trompé. Puis elle avait recommencer sa vie, à quelques kilomètres d'ici, pour le plus grand bonheur de son petit, son fils Adam qu'elle cheri.

     «      Quand le chemin de la vie bifurque,

      De la même façon qu'une hourque¹,

      Se trompant de route,

      Lorsque le résultat n'aboute qu'à la banqueroute,

      Un seul désire nous anime,

      Recommencer une nouvelle hymne.

           Un nouveau départ,

      Dans un début en demi-teinte,

      Une nouvelle rempare,

      Une seconde empreinte,

      Une autre chance,

      Le coeur emplit d'espérance.      »

  On ne voit pas le temps s'écouler, entre rires et souvenirs racontés, il nous faudrait bien plus qu'une journère entière, du peu d'heure qu'elle génère. Il nous faudrait bien des semaines, à se conter les amours et les haines, car avec elle c'est confidences sur confidences, on se dit tout ce à quoi on pense. Je passais un moment qui me détend, pour une fois depuis longtemps. Ses cheveux longs et bleus, elle sortait de l'ordinaire, ses yeux avec un brin de malicieux, c'est une femme d'affaire. Laeticia a vingt-neuf ans, double caractère, étant à la fois un terrible ouragan, et une mère exemplaire. Son fils de huit ans, le petit Adam, est son portrait craché : il lui ressemble comme deux gouttes d'eau, on ne peut pas le nier, ils sont tous deux très beaux.

     «      Des petits moments qui te donnent le sourire,

      Des petits instants qui te rendent ta joie de vivre,

     On ne pense plus à notre coeur qui se déchire,

      Lorsqu'on sent qu'on nous délivre.

           Le futur importe peu,

      Ce qui compte c'est le présent,

      Le sentiment d'être heureux,

      C'est le plus important.

           Chéries-les,

      Profites bien,