Textes, citations

#19

Il y'a ce fameux soir, c'était samedi, j'avais beau être paumée dans les jours de la semaine, je sais que ce soir là nous étions samedi. Je rentrais chez moi, je marchais dans la rue, puis j'ai reçu un simple message de toi. Ça faisait longtemps qu'on avait pas parlé.. Mais j'aurais préféré ce soir là qu'il n'en soit pas ainsi. J'ai alors tenté, suite à notre conversation, de me faire renverser, mais ces maudits conducteurs se stoppaient.
Ce soir là, tu m'as quitté, et le lendemain, dépitée et désespérée je suis restée coucher.
Ce soir là, je me suis coupée, rien ne me retenait, j'ai retrouvé ma bonne vieille amie que j'avais rangée depuis ma sortie de l'hôpital. Cette douce amie à laquelle je songeais depuis un mois, cette douce amie qui caresse ma peau de sa froideur.
Et depuis 5 jours, j'ai le coeur noyé dans mes larmes, j'ai le coeur qui se serre.
Tu étais ma vie, je vivais pour toi, je me battais pour toi et maintenant j'ai comme regret, d'avoir choisi de vivre pour toi lorsque j'aurais pu tout quitter, oui, je regrette de m'être battue pour toi quand j'aurais pu me tuer..
" on se rend compte qu'on ne détient le bonheur, qu'une fois qu'il s'est enfuit "
J'allais bien avec toi, je m'efforçais de me battre, de me retenir de faire toutes ces idioties qui font parties de ma vie, que je gardais le contrôle. Sans toi, ça va mal. J'ai replongé, je sais, ce n'était qu'une simple question de temps avant que cela arrive bien sûr, j'avais déjà ces pensées malsaines, mais je ne commettais pas de gestes.
Tu me dis qu'on a qu'une seule vie, que je dois me reprendre en main, qu'il faut oublier le passé, vivre le moment présent et penser au futur. Tu m'as dis cela comme si c'était si simple, comme si mon futur je ne le voyais pas avec toi. Comme si c'était simple d'oublier ces 10 mois passés en étant ensemble..