Chapitre 1

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PDV Jack

" Comme vous le savez, mon nom est Mrs Denay. Je vis à Los Angeles. Mon mari est le baron de Deville. Le problème le concerne. Hier matin, le facteur à apporté le courrier, comme chaque jour. Dans les différentes lettres, une était adressée à mon mari. Il n'y avait aucune indication de l'expéditeur, donc je l'ai ouverte. Je vous rassure, d'habitude, je n'ouvre jamais les lettres de mon mari. Mais je peux vous la montrer car je l'ai prise avec moi. " Expliqua la jeune femme en s'asseyant dans le fauteuil.

Elle prit un petit morceau de papier de son sac et le tendit à mon ami.

Ce matin, alors que nous étions en train de profiter au soleil de notre tout premier jour de vacances, cette femme avait appelé, souhaitant voir mon ami au plus vite. Celui-ci avait accepté de la recevoir, non dans rechigner de replonger dans son métier.

Andrew était un détective privé. Il avait vingt-cinq ans, et nous ressortions tous les deux d'études dans la criminologie, pendant lesquelles nous nous étions liés d'une très forte amitié.

Il était physiquement grand, très athlétique, brun aux yeux bleu-gris, et possédait un assez fort caractère et s'imposait facilement.

Ayant réussi brillamment ses études, il avait eu son concours du premier coup, alors que je l'avais repassé. J'étais devenu son assistant et je l'aidais donc dans ses affaires.

Mon ami commença à la lire. Il était écrit avec des lettres rouges sur fond noir :

Mon cher baron,
Je sais que c'est ton anniversaire lundi prochain, et que tu organises une fête avec ta famille et tous tes amis, enfin PRESQUE tous. Apparemment tu m'avais oublié, je me suis permis de me rajouter. Ne t'inquiète pas, j'y serai et je t'ai préparé un cadeau que tu apprécieras, j'en suis certain...

La lettre était anonyme. Quand le détective leva les yeux, il semblait très indécis.

" C'est une très étrange lettre. Commenta Andrew, les sourcils froncés.

- Oui, donc vous pouvez comprendre que j'ai besoin d'aide. Répondit-elle, assez inquiète.

- Peter, pensez-vous... Commençai-je.

- Oh, j'avais oublié... avez-vous parlé au baron de Deville ? Interrompit Andrew, très tranquillement, apparemment sans se soucier du fait qu'il m'avait en fait coupé la parole.

- Non, pas encore. J'attendais votre accord pour l'informer parce qu'il est dépressif. Expliqua-t-elle, en prenant sa tasse de thé.

- Ne lui en parlez pas. Il n'y a aucune raison de l'inquiéter, pour le moment. Répondit-il directement à la jeune femme.

Il était temps de retenter ma chance de poser ma question. On y croit.

- Peter, pensez-vous que nous devons essayer d'aller à cette fête pour protéger le mari de Lady Denay, le baron ? Questionnai-je, pouvant enfin réussir à en placer une.

- Oui, c'était déjà mon idée. Rétorqua-t-il alors que je soufflais de son don de télépathie.

- D'accord, dit Lady Denay, alors je vous invite à la fête du baron. Je vais vous envoyer l'adresse quand je serai de retour à Los Angeles. Je vous remercie encore pour votre aide, qui sera, je suis sûre, très utile.

- De rien, je ferai l'impossible pour vous aider, je vous le promets. " Conclut très poliment Andrew.

Elle se leva de sa chaise et nous l'accompagnâmes à la sortie.

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