Chapitre 4

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La première révélation tomba comme un couperet sur nos têtes.

L'arme du crime, celle qui avait tué la jeune femme, était celle...
Du Baron.

J'étais ébahi par cette révélation. Le Baron, celui qui à la base, était en danger ! Celui pour qui nous étions venus à cette soirée, pour le protéger, lui, avait pu commettre un acte aussi horrible !

Andrew était sceptique lui aussi sur la parfaite innocence du baron, mais comme d'habitude, ne s'étalait pas sur ce sujet et me laissait évidemment dans l'obscurité totale. 

Cinq minutes plus tard, nous étions de retour à l'hôtel, dans notre chambre. J'étais déjà découragé.

" J'ai l'impression que ce cas sera très difficile à résoudre, tu ne penses pas ? Commentai-je à Andrew en m'écroulant sur le lit.

- Si j'exerce mes incroyables pouvoirs de déduction sur ce cas, je suis sûr que mes petites cellules grises vont me permettre de le résoudre facilement. " Déclara le plus naturellement du monde Andrew.

Pour chaque cas qui se présentait à nous, mon ami disait toujours la même chose, mais, même si ce n'était pas très modeste voire totalement prétentieux, de sa part, il ne se trompait pas et réussissait  à chaque fois.

Et chaque fois, je restais dans l'incompréhension parce que je me demande comment il peut être tellement intelligent.

Tout à coup, nous avons entendu un toquèrent de porte puis un raclement de gorge.

" Ça y est, le premier témoin est arrivé. Soupira mon ami en se levant pour aller ouvrir la porte.

- Tu as fait venir des témoins ? " Questionnai-je, très surpris de son action.

Comme je l'avais fait, il me regarda aussi très étonné.

" Mais enfin, Jack, réfléchis ! Nous entendons toujours tous les alibis des témoins ! " S'exclama-t-il sur un ton évident.

J'avais envie à cet instant de me frapper, tellement je me trouvais stupide, et je ne répliquai pas.

La porte ouverte, je reconnus Lady Sundry avec son mari qui était à la fête. Le Baron nous l'avait présenté et Andrew avait parlé au monsieur.

" Bonjour. Vous pouvez vous asseoir ici. Commença poliment Andrew, s'adressant aux deux nouveaux arrivants.

- Ravi de vous rencontrer ! Répliqua d'une voix claire et aiguë Mrs. Sundry.

- Commençons donc. Où étiez-vous à la nuit de l'assassinat? Questionna directement Andrew.

- Nous étions à la fête, à table plus précisément. Expliqua calmement Mr. Sundry.

- Et que faisiez-vous exactement ? Demanda ensuite le détective.

- Je parlais à Lady Mostar, répondit sir Sundry, et ma femme a parlé à Lady Rencomtoy, n'est-ce pas, Ayla »? Précisa Mr. Sundry.

Elle hocha la tête en signe d'agrément.

- D'accord, merci beaucoup. Voilà tout pour mes questions. "

Andrew, Madame et Monsieur Sundry et moi nous sommes levés et nous avons leur avons dit au revoir. Les autres personnes de la fête sont venus et nous les avons questionné. La plupart d'entre eux nous a répondu qu'ils étaient à table, ou ils ont eu de bons alibis.

Nous étions maintenant à la fin de la journée, et il restait quatre suspects : la serviteur de Lady Denay, Mégane, le baron, son mari, son neveu, Mark et sa meilleure amie, Mlle Shepherd.

Nous avions prévu d'entendre leurs alibis le lendemain, parce que nous étions un peu fatigués et Andrew était légèrement contrarié.

" Y a-t-il quelque chose qui ne va pas ? Lui demandai-je quand nous fûmes seuls.

- Non, tout va bien. " Répliqua-t-il rapidement en détournant le regard.

Je ne comprenais pas l'expression anxieuse sur son visage, mais je n'osais approfondir le sujet.

" Je ne fais que penser de l'affaire. Reprit-il après un court silence, en soufflant.

- Alors, je vais te laisser seul. Déclarai-je en me levant du siège où je m'étais assis.

- Non, reste ici. Tu ne me déranges pas. " Répondit-il.

Je pris un journal qui se trouvait par là et je commençai à le feuilleter tranquillement.

Andrew marchait de long en l'âge dans la chambre, l'air pensif.

Que va-t-il encore découvrir...

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