Deux semaines plus tard.Voila maintenant deux semaines aujourd'hui que j'ai été opérée du coeur. Deux longues semaines passées à rester allongée dans un lit d'hôpital, c'était horrible mais il le fallait, les médecins devaient me garder deux semaines afin de savoir si le coeur fonctionnait bien et si je n'avais aucun soucis. Je vais enfin pouvoir rentrer chez moi et commencer une vraie vie, prendre des risques, aller dans une vraie école, avoir des amis et qui sait même un petit-ami.
9 mai 2016.
C'était le jour de ma sortie, j'étais déterminée comme jamais. La chose la plus positive était que le treize mai je fêtais mes dix-neufs ans. Pour l'occasion, mes parents m'avaient prévu un programme de folie, je ne savais pas exactement ce qui se tramait mais je savais qu'ils me préparaient quelque chose.
Huit heures et demi.
J'étais en train de préparer mes affaires, j'allais enfin sortir de cet endroit. J'étais face au miroir de la salle de bain et contemplait ma cicatrice avec fierté. Elle n'était pas très voyante mais elle ne passait pas non plus inaperçue.
La porte de ma chambre s'ouvrit sans que je n'y prête attention : mon médecin était face à moi
-"Bonjour mademoiselle O'brian, oh excusez moi je ne savais pas, désolé. Je passerai une fois que vous serez habillée."
J'étais devenu aussi rouge qu'une tomate, j'avais la main sur ma poitrine essayant tant bien que mal de la cacher.
-"Euh.. Oui, à tout à l'heure et excusez moi"
-"Pas de problème" dit-il en quittant ma chambre.Bien que cela était assez gênant, je trouvais cette situation drôle. Ce n'est pas comme s'il n'avait jamais vu ma poitrine sachant que c'est lui même qui m'a opéré. Trêve de plaisanteries, je me devais de finir mes affaires et d'enfiler une tenue correcte.
Neuf heures dix.
J'étais enfin prête à sortir, mais toujours aucun signe de mon médecin depuis notre dernier échange. J'attendais aussi mes parents avec impatience, j'avais l'impression d'être oubliée de tous.
La porte de ma chambre s'ouvrit :
-"Bonjour, je peux rentrer vous êtes habillée ?"
-"Oui, oui allez y."
-"Alors comment était votre dernière nuit ? Pas trop de palpitations ? Les infirmiers qui vous ont assuré cette nuit m'ont dit que le coeur se portait très bien et que les battements étaient parfaits."
-"C'est une bonne nouvelle ?"
-"Oui, une très bonne, vous pouvez sortir en toute sécurité; par contre, s'il y a un problème je veux en être directement informé. Je vous ai inscrit mon numéro de téléphone dans le bas de cette lettre, vous devez le garder précieusement. "
-"Aucun soucis, je prends note de ce que vous me dites."
Je fût coupée par mes parents qui entrèrent dans ma chambre d'hôpital.-"Bonjour chérie, nous t'avons apporté le petit déjeuner, ton père et moi" dit ma mère en déposant une bise sur mon front, "Oh, bonjour M. Claflin."
-"Bonjour Madame et Monsieur O'brian, j'étais en train de dire à votre fille que son nouveau coeur se portait à merveille et qu'en cas de soucis, elle devait impérativement me contacter peu importe l'heure ou les circonstances. Bien, maintenant je vous laisse entre famille et je vous souhaite à tous une très bonne journée, et un bon retour à Lauren, reposez-vous bien."
-"Au revoir" dit-on tous ensemble.
Onze heures.
Nous étions sortis de l'hôpital en direction de la maison pour y déposer mes affaires et enfin aller dîner en famille pour l'occasion de ma sortie. Mes parents avaient organisé une très grande fête comportant toute ma famille.
VOUS LISEZ
Belong to me
Genç KurguMais l'amour, qu'est-ce, au juste ? Un vent qui caresse les rosiers ? Non, c'est une flamme qui coule dans nos veines, une musique infernale, qui fait danser jusqu'au coeur des vieillards. C'est la marguerite qui s'ouvre à l'approche de la nuit, et...