Au Delà de tout !

J'ai peur...

PDV Adrien

Nous nous trouvons dans un champ de blé, Rose est calé entre mes jambes, elle joue avec un épi. Sa chaleur m'avait manqué, je me redresse et la sert dans mes bras, le plus fort que je peux, je ne la quitte plus.

« Je t'aime Rose ! »

Pas de réponse, un sentiment de solitude m'envahie, je la tourne, son visage a laissé place à voile noir. Elle se relève et marche dans les épis de blé non fauchés. J'essaye de la rattraper mais je n'avance pas..., je fais du sur-place.

Rose se retourne, son voile à disparu, un homme sorti de nul par pointe une arme vers elle, je cours le plus vite possible pour la sauver mais mes jambes sont toujours au même endroit, je crie, hurle pour qu'elle s'échappe, mais ne m'entends pas. L'homme me regarde, enclenche la gâchette et tire sur Rose.

Je me réveille en sursaut. Ce n'était qu'un rêve !

Je regarde autour de moi, je suis sur le sable près d'une rivière... Je me relève et me dirige chez moi, il fait nuit noir...

Ce rêve était horrible, et pourtant un jour ça pourrait nous arriver... Rose a peut-être raison, il vaudrait mieux que l'on ne se voit plus... Je ne veux pas qu'elle meure, ou qu'elle soit blessée par ma faute.

J'arrive devant chez moi, m'avance pour ouvrir ma porte, mais aperçois qu'elle est légèrement entrebâillé, je l'ouvre doucement, du bruit sort de la salle de bain, je prends un couteau dans le tiroir de la cuisine et me glisse sans émettre un bruit vers la pièce.

Je fais un bond devant la porte pour coincé le voleur, il est cagoulé et tout vêtu de noir. Il se retourne, pointe son arme vers moi, une dague, il se jette sur moi, je le repousse ; nous nous combattons à force égale jusqu'au moment où je baisse légèrement ma garde, il en profite pour me planter sa dague en dessous des côtes. Je m'écroule au sol, une main sur le flan. L'agresseur par en courant ma laissant allongé, dans mon sang.

J'essaye de sortir mon portable de ma poche et compose le numéro de Max.

Je me suis assis contre le mur de la salle de bain en attendant Max, quand j'entends du bruit dans l'entrée, je ramasse mon couteau et le pointe en direction du couloir. Max arrive en courant dans la pièce où je me trouve :

« Oh merde, Adrien, tu m'entends ?

- Oui je t'entends, pas besoin de crier !

- Je vais t'emmener aux urgences... Passe ton bras sur mes épaules.

- Hum...

- Désolé, il me regarde inquiet.

- T'inquiète »

Max m'aide jusqu'à dans sa voiture, et m'emmène à l'hôpital.

PDV Rose

Voilà deux jours que je n'ai pas eu une seule nouvelle d'Adrien...

Comment va-t-il ? Vie-t-il notre séparation mieux que moi ?

Je l'espère...

Ce soir, il y a un bal dans le village, vous connaissez, les bals de conscrits.

Andréas m'a obligé de venir avec elle pour pouvoir me changer les idées. Pour lui faire plaisir, j'ai accepté et puis ça me ferais sortir un peu.

Ces deux jours, m'ont paru long et interminable... Adrien n'est pas venu en cours une seule fois. Heureusement que nous sommes en vacance je vais pouvoir me reposer et me reprendre un peu.