A travers la toile: De l'autre côté du mur [TOME 2]

A TRAVERS LA TOILE / Chapitre n°19 - Tout ira bien

Aujourd'hui j'ai encore changé d'école, en une seule année j'ai dû changer d'école au moins une dizaine de fois. Chaque établissement ou j'étais, je me faisais insulté et certains ne se gênaient pas pour me frapper et à m'humilier en publique. Le bureau du directeur était comme tous les bureaux que j'ai pu 'visiter'durant cette année, cette fois ci, ma mère espère énormément que je serais bien intégré dans se lycée, elle voulait m'inscrire dans une académie privée, mais je ne voulais en aucun cas, pour la simple raison que je n'ai pas envie de faire partie d'une catégorie,celle des enfants à papa, je voulais être comme les gens de mon âge, avoir une éducation dans un lycée publique où toutes les cultures et classe sociale sont mélangés, pour moi c'était ça la base de l'éducation. Je suis installé depuis une dizaine de minutes, écoutant le principal qui me parle du règlement intérieur et de leur philosophie. Ma mère l'écoutait attentivement, à vrai dire, elle avait l'air encore plus stressé que moi. Nous sortons de son bureau, mon carnet de liaison, et mon emploi du temps dans la main, les salles sont bien indiqués et le lycée est ni grand, ni petit, il était idéal niveau dimension, je ne risquerais pas de me perdre je pense :

- Bon Bradley, je vais allez travailler, si il y as un soucis tu m'appelles d'accord ? Me demande ma mère.

- Oui maman t'en fais pas... Répondais-je.

Je la regarde une fraction de seconde et je la sert dans mes bras,elle fait de même. Elle me réconforte en caressant mon dos, je sens son odeur de rose remplir mes narines, cette odeur me rassure pour se premier jour, dans se nouveau et peut être, dernier lycée. Elle se désiste du câlin, et pars en direction de la sortie, puis elles'arrête en me regardant avec un sourire :

- Ça va bien se passer cette fois, je te le promet ! Me dit-elle.

Je lui administre un grand sourire et lui fais un hochement de tête pour lui montrer que je vais faire tout mon possible pour que se passe bien pour moi dans se nouveau lycée.

***

Aujourd'hui je me suis fais un ami, pour la première fois de ma vie dans un lycée je me suis fais un ami, il s'appelle Connor, il est super gentil, et j'ai aussi fais la connaissance de son ami,James. Pour la première fois de ma vie je me sentais intégré,surtout que James est populaire, et c'est le genre de personne qui me serais rentré dedans dans un autre lycée, cette fois ci, cette année dans se lycée allais bien se passer, je le sentais.

***

- Brad s'il te plaît tiens le coup ! On est presque arrivé à l'hôpital ! Cris Tristan.

Je ne parviens pas à ouvrir les yeux, ni même à bouger un de mes muscles, uniquement mon cerveau et mon ouïe marchent, je me sens comme un oiseau en cage, ne pouvant pas allez plus loin que la grille métallique. J'entends le bruit des sirènes résonner dans mes oreilles, et le lit pliant se déplier, et les roues cognant le sol dur, puis j'entends des portes automatiques ouvrir, le bruit des roulettes s'accélérant dans un couloir frais, je sens cette fraîcheur sur ma peau lorsque nous le traversons.

Vue de Tristan

Voir Brad comme ça, dans cet état, mon cœur se brise et se déchire. Voir le seul homme que vous aimez se faire du mal comme ça vous donnes le cafard. Cela fais déjà quelques bonnes heures que Connor, James et moi attendons dans se couloir froid et propre de cet hôpital, les heures les plus longues de ma vie. Les gobelets de cafés'enchaînent, à nous trois nous avons presque bu tout le stock de café de cette hôpital, l'attente est beaucoup trop pesante,beaucoup trop longue, et surtout beaucoup trop inquiétante. Connor est endormis sur l'épaule de James qui lui, joue à un jeu sur son téléphone pour tuer le temps, qu'est-ce que j'aimerais que Brad sois sur mon épaule, son odeur de citron me manque, ses boucles touchant ma joue me manque. Brad me manque, je veux juste une seule chose, l'embrasser et me perdre dans ses bras, pas demain, pas dans quelques heures, maintenant. Nous entendons les portes battantes claquer, un médecin arrive avec une feuille dans la main, le bruit fais réveiller Connor, le docteur se met face à nous, je me lève par respect :

- Alors ? Il va bien ? On peut le voir ? Demandais-je inquiet.

Mon sang se glace lorsque le docteur me regarde dans les yeux, mon corps est parsemé de spasme, une envie de vomir se fais sentir dans ma gorge, le bleu des yeux du docteur semblent s'être ternis. Il souffle un coup et me tend le papier qu'il tient dans la main :

- Toute mes condoléances, nous avons fais tout notre possible pour le sauver. Me dit-il.