A TRAVERS LA TOILE / Chapitre n°12 - Génitrice manquante

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La saint valentin ? C'est une fête purement commerciale, tout comme noël. Qui as eu l'idée de cette fête sérieusement ? Je ne pense pas qu'il faut un jour spécial chaque année pour montrer l'amour qu'on as pour quelqu'un, tout comme noël, je ne vois pas pourquoi il faudrait un jour spécial pour dîner avec sa famille et recevoir des présents. Toute fête pour moi est commercial, excepté une, une fête qui nous est reconnaissant, reconnaissant envers la seule personne qui nous comprend vraiment, qui nous connais comme un livre ouvert, une personne en laquelle nous avons grandis neuf longs mois,la fête des mères. Je n'ai jamais su d'ou provenait cette fête,mais je l'adorais, pour moi c'était une fête comme la saint valentin, mais d'une façon beaucoup plus soft. C'était pour moi le seul jour de l'année ou nous pouvions être reconnaissant envers notre créatrice, nos mères :

- Tu as envoyé un message à ta mère pour la fête des mères ? Demandais-je à Tristan.

Son regard bleu glacé croise mes yeux noisette. J'ai l'impression d'avoir lancé une fléchette lorsque j'ai prononcé le mot 'mère' à la fin de ma question. Un silence de mort règne durant une microseconde, un silence assez gênant. Un sourire léger se dessine sur ses fines lèvres :

- Brad... Ma mère est morte lorsque j'avais dix ans. Me dit-il tout en me souriant finement.

J'ail'impression que mon sang se glace et que mon cœur bat à un rythme sur-humain. Ca fais peu de temps que je suis en couple avec Tristan,et c'est vrai qu'on s'est jamais raconté notre vie jusqu'au début du livre. Si j'aurai su, je ne lui aurai jamais du demandé ça, je me sens coupable d'avoir ouvert une cicatrice du passé :

- Je-je suis désolé Tristan je savais pas. Dis-je en prenant sa main.

- T'en fais pas c'est du passé. Après tout, j'ai jamais aimé mes parents. Dit-il en serrant ma main.

Vue de Tristan

La température dehors est beaucoup trop froide pour mes petites joues joufflus, je n'ai que dix ans, papa et maman ne viennent jamais me chercher à l'école, ils disent que je suis assez grand pour y allez et rentrer tout seul. Nous sommes en novembre, le temps ici était déjà assez glacial pour montrer que la saison hivernale était d'actualité. Je n'ai que ma veste en jean que mon papi m'avais offert pour Noël dernier, maman dis que les doudounes sont beaucoup trop chère et que j'en ai pas besoin car je vais grandir et que je pourrais pas la mettre plus tard. Au moins une doudoune acheté dans une friperie ou dans un magasin discount aurait fais l'affaire,je pourrais donner tous mes jouets, maintenant, pour avoir un vêtement chaud sur moi, je donnerais tout. J'arrive devant l'appartement que j'habite, j'ouvre la porte et monte dans l'ascenseur. Lorsque j'arrive devant la porte de chez moi, j'entends papa et maman, encore entrain de se disputer. J'ouvre la porte doucement et entre dans ma chambre, sans attirer l'attention vers moi. Je pose mon sac à dos et lis un livre que la maîtresse nous as demandé de lire. Plongé dans les aventures de l'héro, j'entends ma porte en bois s'ouvrir brusquement, à vrai dire, elle ne s'est pas ouverte, mais carrément cassé, je vois maman traversé la porte,papa, une bouteille de bière à la main et maman une bouteille de whisky dans la sienne. Je leur hurle d'arrêter, mais rien n'y fais.Papa me regarde et me donne une gifle, puis maman me pousse sur le lit et lance la bouteille de whisky contre le mur, je l'évite en baissant la tête, si je ne l'aurai pas fais, je me serais pris une bouteille en verre en pleine figure :

- C'est à cause de toi Tristan ! Tout est de ta faute ! Dis maman en me regardant et en pleurant.

- Qu'est-qu'est-ce que j'ai fais maman ? Demandais-je en me questionnant.

Elle me regarde encore et pose ses deux mains sur mes épaules, toujours en hurlant que c'était de ma faute. Je ne comprend pas, je ne leur ai jamais fais quoique ce sois, j'ai jamais fais de mal, ni même à moi même ni à mes amis. Aujourd'hui je pensais rentrer chez moi,découvrir le gâteau au chocolat que maman sais bien faire avec un cadeau à coté de celui ci. Ce soir, j'ai juste eu le droit à un coup de papa et de parole méchante de maman, c'est dans les moments comme ça où je veux avoir encore trois ans, la dernière fois que j'avais fêté mon anniversaire.

Vue de Brad

- Tristan ? Lui demandais-je en le retirant de ses pensées.

Il me regarde avec un air perdu, il pose sa main sur ma joue et y plaque ses lèvres contre les miennes, je ne comprend pas trop sur le coup, mais son baiser est délicieux, j'aimes la sensation d'avoir ses lèvres contre les miennes, la sensation d'être aimé. Alors que Tristan et moi descendons les escaliers main dans la main, dans l'autre main tenant mon cadeau pour ma mère, je la vois sur le canapé, grignoter des cochonneries devant sa séries télé préférés :

- Joyeuse fête des mères ! Criais-je en lui sautant dans les bras.

Elle me prend dans ses bras et me sers fort comme si elle voulait plus me lâcher :

- Merci mon cœur ! Dit-elle en souriant.

Je lui tend la boîte que je tiens dans ma main, elle le prend avec un grand sourire et l'ouvre délicatement, lorsqu'elle voit son cadeau elle as les larmes aux yeux :

- Merci Bradley, c'est un cadeau magnifique. Me dit-elle en posant la grenouillère que je lui ai offert pour mon petit frère.

Tristan assiste à se moment entre mère et fils, cela me fais mal au cœur, je le vois sourire, une larme coulant le long de sa joue, je m'enlève de l'emprise de ma mère et lui fais un bisous sur la joue,il me sourit et tend une enveloppe à ma mère :

- Tenez madame Simpson, j'espère que vous allez aimer. Dit-il en lui tendant.

- Combien de fois t'ai-je dis que m'appeler Anne-Marie et que tu pouvais me tutoyer ! Dit-elle en ouvrant l'enveloppe.

Vue de Anne-Marie

Je prend avec plaisir, accompagner d'un sourire, l'enveloppe que Tristan m'as tendu, j'adore Tristan, je l'aimes autant que j'aime Bradley, c'est le plus gentil garçon que j'ai jamais vu de toute ma vie. J'ouvre l'enveloppe et vois une lettre. J'ouvre la lettre et la lis :

- Madame Simpson, je tenais juste à vous dire que vous avez fais un bon boulot d'avoir mis au monde et d'avoir éduqué Bradley d'une façon aussi parfaite. Grâce à vous je suis finalement heureux, finalement heureux d'avoir trouvé mon âme sœur, une personne qui me comprend, une personne qui m'aime. Mon amour pour lui est indescriptible. Vous savez à quel point j'aimes votre fils, mais en se jour, je voulais faire un cadeau merveilleux à une femme merveilleuse, vous madame Simpson. Ma mère étant une alcoolique, je n'ai jamais eu de modèle maternelle ou paternelle, j'ai l'impression d'avoir grandis sans parents. Depuis que j'ai rencontré Brad, j'ai trouvé mon exemple maternelle, Anne-Marie que cette exemple s'appelle. Pour moi vous êtes comme une maman de cœur, plus qu'une belle mère, quelqu'un d'important pour moi. Alors en se jour spécial pour toute les mamans du monde, je vous offres tout mon amour, en espérant que vous continuerez de rendre Bradley heureux et que votre futur fils sera aussi parfait que son grand frère. Je vous aimes comme ma propre mère. En espérant que cela continuera jusqu'à mon dernier souffle, Tristan.

Les larmes me montent aux yeux, Brad regarde Tristan puis moi avec confusion, visiblement, il n'était pas au courant de la lettre de Tristan. Je me lève et prend Tristan dans mes bras, il pose ses mains sur mon dos et me serre fort :

- Merci Tristan, merci. Dis-je en pleurant.

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Voila je vous postes un nouveau chapitre aujourd'hui. Je souhaite une bonne fête à ma mère et à toute vos mamans aussi. Ce chapitre est en quelque sorte un chapitre spécial fête des mères. Je vous préviens juste que les mise à jours seront lent mais je vais essayer de ne pas vous faire patienter trop longtemps quand même. Voilà ! 




A travers la toile: De l'autre côté du mur [TOME 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant