Chapitre n°3 [] 1/2

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 Mot de l'auteure : A l'heure où je commence ce chapitre, je n'ai toujours pas posté le prologue. Je dois avouer que la veille je me suis couchée à 3h12 du matin pour boucler les deux chapitres et du coup là il est 9h43 et je suis CLAQUEE. Mais j'ai trop d'inspiration en ce moment alors autant la canaliser dans quelque chose qui me plaît, non ? Enfin bref, je me suis rendue compte que dans cette fiction, les chapitres vont être de plus en plus longs au fur et à mesure parce que j'arrive plus facilement à faire des trucs longs en ce moment donc j'aimerai atteindre bientôt au moins 3000 mots par chapitres - dit comme ça, ça me semble énorme. J'adore écrire cette fiction. J'ai touvé le moyen d'allier l'émotion que j'adore et une vértable intrigue et du coup je crois que ça va être une de mes histoires les plus réussies. Enfin il me semble.

Bref, passons au chapitre ! 

                                                                      CHAPITRE N°3 

                                                               S'adapter à l'obscurité 

«Le désespoir, c'est la conscience... du temps comme prison.» Claude Mauriac 

Zayn se dandina et s'aperçut qu'il était attaché au lit sur lequel il était couché.

-         Tiens, vous ne vous inspirez pas des films américains, dit-il avec son sarcasme.

Il se mordit la lèvre tout de suite après, il savait qu'il allait le payer.

-        Pourquoi dis-tu ça ?

Le contraste entre le "vous" et le "tu" le frappa cruellement, d'un seul coup, sa soumission envers son ravisseur lui paraissait limpide. Et il détestait cela. Il était libre. Mais le vouvoyez, c'était comme mettre un mur entre eux pour le protéger.

-        Ben vous avez eu la décence de m'attacher à un lit et pas à une chaise, comme des films. Je suppose que je devrais vous féléciter, se moqua-t-il avant de se rendre compte qu'il jouait à un jeu dangereux. Vous ne regardez pas la télé ?

L'autre le gifla. De toutes ses forces. 

-        Ne parle pas de choses que tu ne sais pas, sale con.

La colère se sentait dans sa voix et cela le rendit encore plus impuissant : il ne pouvait même pas se défendre. 

Son kidnappeur avait l'air si supérieur à lui qu'il se ratatina, les épaules voutées.

-       Que vous arrive-t-il, essaya-t-il de protester, j'ai juste parlé de télé...

Une autre gifle. Encore plus violente que la précédente.

Zayn faillit pousser un cri de douleur.

Putain, je suis con, se dit-il. 

Il avait joué avec les nerfs de l'autre et le payait amèrement. Il l'avait énervé et cette histoire de télévision avait la goutte qui faisait déborder le vase. Même s'il ne savait pas pourquoi. 

Il avait envie de le découvrir. Mais c'était impossible.

La "cohabitation" allait être compliquée.

Il repensa à la phrase que l'autre avait prononcé quelques heures plus tôt : "Bienvenue en Enfer, Zayn Malik..."

Oh, oui, ça promettait.

Il tourna la tête frénétiquement. Dans un sens, il aurait aimé plonger son regard dans les yeux de l'homme et sonder son âme, pour connaître ses réelles intentions.

NOTHINGNESSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant