Chapitre n°4 [] 2/2

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Mot de l'auteure : N'empêche que j'ai une avance de malade - à l'heure où j'écris ce chapitre, le chapitre n°1 n'est toujours pas posté, j'attends d'avoir terminé le chap 5 qui devrait me prendre deux trois jours vu que je vais essayer d'écrire des choses en parallèle. Du coup, je pense que cette fiction ira plus vite que les autres, elle m'amuse beaucoup. Je voulais vous dire de toujours bien lire les chapitres 2/2. Essayez dé lire entre les lignes, vous pourriez comprendre énormément de choses... J'espère réussir à faire un peu plus de 2500 mots cette fois-ci xD.

                                                                    CHAPITRE N°4

                                           Se résigner à être damné pour toujours

« La douleur, ça ne s'exprime pas toujours avec des mots nobles. Ça peut sortir par de petites plaisanteries tristes, petites vieilles grimaçant aux fenêtres mortes de mes yeux. » Albert Cohen

Il vit son otage gigoter sur le lit où il l'avait attaché, tandis qu'il lisait tranquillement, aidé de la lumière qu'il avait créé de son côté.

-         Tiens, vous ne vous inspirez pas des films américains, dit celui-ci, ironiquement.

Il sentit la rage monter en lui. Était-il obligé d'être si dédaigneux, méprisant ? Tout le monde n'avait pas sa vie ! Était-il obligé d'être si... si... fidèle à lui-même ?!

-        Pourquoi dis-tu ça, demanda-t-il en grinçant des dents, serrant la mâchoire.

Son "invité" pâlit brusquement, apparemment gêné et contrarié par quelque chose. Il vit le métisse se recroqueviller sur lui-même, soudain semblable à du cristal, fragile, impuissant et désemparé.

Ah, tu fais moins le malin, là, exulta-t-il silencieusement.

-        Ben vous avez eu la décence de m'attacher à un lit et pas à une chaise, comme des films. Je suppose que je devrais vous féléciter, déclara Zayn moqueusement, comme pour rattraper sa faiblesse précédente, relevant la tête, fier, comme toujours. Vous ne regardez pas la télé ?

Il sentit ses poings se crisper, une colère surpuissante l'envahissant, son esprit laissant la place à son côté sombre. Et il le frappa.

-        Ne parle pas de choses que tu ne sais pas, sale con, s'écria-t-il, furieux.

Heureusement que Zayn ne pouvait pas le voir, il aurait le monstre sans cœur qu'il était au fond, une abomination insoupçonnée mais bien présente. Il eut peur, un instant, de lui-même faire du mal au point de le tuer. Non, cela n'arriverait pas, normalement. Comme ce "normalement" le faisait se sentir en insécurité...

Zayn sembla alors devenir minuscule, complètement méconnaissable, ses expressions se transformant totalement. Il ressemblait à un enfant apeuré, un petit animal traqué.

-       Que vous arrive-t-il, protesta-t-il faiblement, j'ai juste parlé de télé...

Le monstre se déchaîna en lui et il se vit gifler avec force son prisonnier. Encore.

NOOOON !!

Il lutta contre les larmes qui menaçaient de le submerger. Il était définitivement une erreur de la nature.

Il méritait la mort. Mais il n'était pas le seul dans cette histoire. On avait besoin de lui. Elle avait besoin de lui.

Si cela continuait ainsi, la  "cohabitation" allait être compliquée...

NOTHINGNESSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant