Chapitre 15 [] 1/2

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Mot de l'auteure :

10h25, début de l'écriture faut que je me grouille putain faut que je fasse chap 15 et 16 today si je veux avoir le temps de finir. Vous vous rendez compte que je dois essayer de faire au moins deux chapitres par jour si je veux être dans les temps. D'autant que ma mère travaille pas demain donc comment je vais faire pour tout poster mercredi putain ok donc faut que j'essaye dans faire trois today allez let me Die je vais y arriver.

10h57, ai écrit l'épilogue avant de commencer, parce que ça me permettait de savoir ou je vais.

Je vais commencer le chapitre mais je suis franchement en train de me dire que 10 chapitres à faire alors qu'on est déjà mardi et que je suis punie c'est trop. Donc pour l'instant je vais comme si j'allais en faire que 20 en tout donc dans ma tête là il reste que 5 chapitres. Donc pour moi là C-5 avant la fin mais c'est pas sûr parce que je veux vraiment finir NOTHINGNESS avant la rentrée parce que après j'aurais plus le temps.

Place au chapitre !

CHAPITRE N°15
Compter les heures

«Le désespoir comble non seulement notre misère, mais notre faiblesse.» Vauvenargues

Il était au moins dix-neuf heures quand Niall rentra enfin. Zayn, pour le remercier du petit-déjeuner et du couscous - qu'il avait adoré - s'était débrouillé pour lui faire à manger, de simples pâtes à la carbonara.

À peine passa-t-il la porte que le regard de Niall se fit fuyant, si bien que Zayn sentit immédiatement que quelque chose n'allait pas.

Il le servit, en ayant la sensation étrange qu'on aurait dit un petit couple, et s'assit à son tour à table.

- Salut, dit-il, essayant de commencer la conversation.
- Salut, dit le blond.
- Ta journée s'est bien passée, demanda-t-il.

Oh, putain, Zayn, tu pouvais pas dire autre chose franchement ? On dirait que tu es sa femme !

- Oui, assez, dit son ravisseur, avec un petit sourire moqueur.

Oh, le connard. Il a pensé la même chose. Dieu aidez-moi pour que je ne l'étripe pas.

- Rooh, c'est bon, fit-il, boudeur, pas la peine de se foutre de ma gueule, je fais des efforts, ok ?
- Mais je n'ai rien dit, dit Niall, encore plus amusé, vu son sourire en coin.
- Je t'entends le penser, dit le brun.
- Ah bon, tu es télépathe ? Et tu ne me l'as jamais dit ?
- Comme tu m'énerves !!
- Je sais, je sais.

Bon, au moins, cela avait eu le mérite de détendre l'atmosphère.

Ils dînèrent en silence et regardèrent un film, "Prédictions", avec Nicholas Cage, avec un lecteur DVD.

Sans s'en rendre compte, Zayn posa sa tête contre le torse de Niall, s'allongeant sur lui. Peut-être l'autre le vit-il mais en tout cas il n'en dit rien.

Et ils passèrent la soirée ainsi, plus proches que jamais.

OoooOoooOoooO

Le lendemain, quand Zayn se leva, il était dans son lit, recouvert d'une couette chaude, vêtu d'un simple T-Shirt XXL, alors qu'il était sûr de s'être endormi dans le canapé avec le blond.

Ça veut dire que... Qu'il m'a déshabillé ?!

Il piqua un fard et vit un nouveau mot sur la table de nuit.

"Hey Zayn,
Hier, tu t'es endormi sur moi, alors je t'ai couché, j'espère que cela ne te dérange pas.
Comme hier, tu trouveras sur la table de quoi petit-déjeuner, ton déjeuner est dans le frigo et tes vêtements sur le canapé.
J'ai vu que tu avais trouvé mon carnet et au début je dois avouer que j'étais assez énervé mais finalement ça me va. Mets une marque sur la chanson que tu préfères.
Tu peux écrire dedans si tu veux. Ma guitare est toujours à ta disposition.
Je viens de remarquer que tu loupes tes cours de fac, alors je t'ai laissé de quoi rattraper un minimum, comme moi je l'ai fait hier, car je ne voudrais que cette semaine te pénalise. Tout est sur le meuble où se trouve le carnet.
Euh... Je me suis aussi aperçu qu'on n'avait peut-être pas Internet mais il y a la télé, je n'avais jamais remarqué le décodeur qui était en dessous. Donc il me semble que tu devrais pouvoir la regarder...
À ce soir,

Niall,
P. S : C'était vraiment cool hier, j'ai adoré."

Il alla manger les tartines aux Nutella ainsi que le verre de chocolat chaud, posés sur la grande table. Il prit ensuite une douche et commença à réviser.
C'était fou comme une semaine d'absence représentait beaucoup de travail. Entre les différentes matières... Il se perdait un peu.
Il travailla pendant quelques heures puis s'exerça un peu.
Après cela, il réfléchit.
Niall l'avait certes enlevé mais il le nourrissait, était agréable avec lui, l'habillait, faisait en sorte qu'il ait de quoi s'occuper, toutes ces petites attentions réchauffant le cœur de Zayn.
Son preneur d'otages avait ce côté adorable en lui qui le rendait juste irrésistible.
Et plus le temps passait, plus Zayn succombait, peu à peu.
Il le désirait et se surprenait à le regarder parfois comme il avait regardé Mathias des années auparavant.

Il le voulait, tout simplement. Et, quelques fois, il croyait voir la même envie dans les yeux bleus qu'il aimait tant.

Il alluma la télé.

- Cela fait plusieurs jours que l'on n'a pas vu Zayn Malik, dit le présentateur d'une émission People, le fils de Yacer Malik, où est-il ? Il fait habituellement si parler de lui que tout le monde trouve cela très bien. Il paraîtrait que cela fait une semaine qu'il ne sait pas rendu à l'université. Son père a refusé de s'exprimer. Que nous cache-t-on donc ? Nous avons cherché à nous renseigner auprès de ses sœurs ou de ses amis mais personne ne nous a répondu.
Et pourtant, nous avons appris qu'il y a quatre jours, Yacer Malik avait été voir la police, disant qu'il ne sait pas où est son fils...
Zayn, où es-tu ?
Peut-être te trouves-tu encore sous la jupe d'une fille, qui sait ?

Il soupira. Il aurait dû s'y attendre de toute manière. Surtout que Nick Grimmshaw n'était vraiment la personne la plus commode du monde. Au contraire, il était plutôt mauvaise langue. Surtout avec lui, depuis qu'il avait refusé ses avances.

Désolé Nick, si tu veux vraiment sortir avec moi, deviens un blond aux yeux bleus magnifiques plus que bipolaire mais totalement craquant, et j'y réfléchirais, pensa-t-il en pouffant.

Il songea au fait que les gens pouvaient parler sur son dos, se moquer de lui, le dénigrer, il n'en avait que faire car il était bien là où il était. A vrai dire, il n'avait pas envie d'être sauvé. Ce n'était pas lui qui avait d'une main tendue.
Son bourreau n'en était absolument pas un. Au contraire. C'était un petit ange qu'il fallait préserver.

Il éteigna ensuite, déjà blasé, et continua de feuilleter le cahier de Niall, marquant "Nothingness" comme étant de loin sa préférée.
Puis, muni de la guitare du blond, il décida d'écrire lui aussi une chanson.
Il cogita quelques instants puis l'appela "Emptiness"

<<You need help
Tu as besoin d'aide
And nevertheless you don't see it
Et pourtant tu ne le vois pas
You're afraid of it
Tu en as peur
Frightened at the idea of moving forward, step by step
Effrayé à l'idée d'avancer, pas à pas.

But if you tried
Mais si tu essayais
You wouldn't anymore need to hide
Tu n'aurais plus besoin de cacher
All yours scars
Toutes tes cicatrices
Which are on your arms
Qui sont sur tes bras

If you stared into Emptiness
Si tu regardais dans le vide
What would you see there ?
Qu'y verrais-tu ?
Inside, i see all your fears
Dedans je vois toutes tes peurs
Which Die, during your time in the wilderness
Qui meurent, pendant ta traversée du désert

I follow you in the darkness,
Je te suis dans les ténèbres
I'm your only light
Je suis ta seule lumière
Stare Again into Emptiness
Regarde encore le vide

Let me guide you
Laisse-moi te guider
Because together We shall be stronger
Parce qu'ensemble nous serons plus forts
Because finally No matter
Parce que finalement peu importe
If the others leave you
Si les autres te quittent

f you stared into Emptiness
Si tu regardais dans le vide
What would you see there ?
Qu'y verrais-tu ?
Inside, i see all your fears
Dedans je vois toutes tes peurs
Which Die, during your time in the wilderness
Qui meurent, pendant ta traversée du désert>>

Il la chanta doucement, ayant l'impression étrange qu'il s'agissait d'une réponse sous-entendue au "Nothingness", cette chanson qui le prenait aux tripes, qui le mettait dans tous ses états, qui était si belle si triste. Une façon de dire à Niall "Laisse-toi approcher, ne me repousse pas". Il se laissa retomber sur le canapé, soudain pensif.

Mais il se reprit et enchaîna avec "Somewhere Only We Know" de Keane

<<I walked across an empty land
Je traversais un pays désert
I knew the pathway like the back of my hand
Je connaissais le sentier comme ma poche
I felt the earth beneath my feet
Je sentais la terre sous mes pieds
Sat by the river and it made me complete
Je m'assis près de la rivière et cela me combla

Oh simple thing where have you gone
Oh, petite créature naïve, où es-tu partie
I'm getting old and I need something to rely on
Je deviens vieux et j'ai besoin de quelque chose sur quoi compter
So tell me when you're gonna let me in
Alors dis-moi quand tu vas me laisser entrer
I'm getting tired and I need somewhere to begin
Je me fatigue et j'ai besoin de quelque part où commencer

I came across a fallen tree
Je suis tombé par hasard sur un arbre abattu
I felt the branches of it looking at me
J'ai senti ses branches me regarder
Is this the place we used to love ?
Est-ce l'endroit que nous aimions autrefois ?
Is this the place that I've been dreaming of ?
Est-ce l'endroit dont j'ai rêvé ?

Oh simple thing where have you gone
Oh, petite créature naïve, où es-tu partie
I'm getting old and I need something to rely on
Je deviens vieux et j'ai besoin de quelque chose sur quoi compter
So tell me when you're gonna let me in
Alors dis-moi quand tu vas me laisser entrer
I'm getting tired and I need somewhere to begin
Je me fatigue et j'ai besoin de quelque part où commencer
And if you have a minute why don't we go
Et si tu as une minute, pourquoi n'allons nous pas
Talk about it somewhere only we know ?
En parler dans un endroit qui n'appartient qu'à nous ?
This could be the end of everything
Ceci pourrait être la fin de tout
So why don't we go
Alors pourquoi n'allons-nous pas
Somewhere only we know ?
A un endroit qui n'appartient qu'à nous ?

Oh simple thing where have you gone
Oh, petite créature naïve, où es-tu partie
I'm getting old and I need something to rely on
Je deviens vieux et j'ai besoin de quelque chose sur quoi compter
So tell me when you're gonna let me in
Alors dis-moi quand tu vas me laisser entrer
I'm getting tired and I need somewhere to begin
Je me fatigue et j'ai besoin de quelque part où commencer

This could be the end of everything
Ceci pourrait être la fin de tout
So why don't We go
Alors pourquoi n'allons-nous pas
Somewhere only we know ?
A un endroit qui n'appartient qu'à nous ?>>

Il se mît ensuite à ranger l'appartement parce qu'entre les livres au sol, la guitare qui n'était pas à sa place, la vaisselle qui n'était pas faite, le paquet de linge sale assez plein, les feuilles qui jonchaient le sol, le carnet qui était par terre, des stylos un peu partout, les cours que Niall lui avait préparés sur la table, le reste de son déjeuner toujours là... On ne pouvait pas dire que leur appartement était un exemple de propreté.

OoooOoooOoooO

Il était en train de cuisiner quand Niall rentra, morose.

- Hello, cria-t-il depuis la cuisine.
- Hum, entendit-il.

Niall, apparemment harassé, se jeta sur le canapé, las.

- Ça va, demanda Zayn.
- À vrai dire, pas du tout.

Ne s'étant pas attendu à une réponse aussi franche, Zayn haussa un sourcil :

- Que se passe-t-il ?
- Le cas de Lia s'aggrave encore...

Le brun rejoint son ravisseur sur le canapé et le prit dans ses bras, celui-ci éclata en sanglots, sa tête reposant sur son épaule.

- Chut, je suis là, je suis là... Je suis là... Tu veux qu'on aille la voir, ça te fera peut-être du bien...
- Mouis, peut-être, chuchota l'autre.
- Attends-moi là. Aujourd'hui c'est moi qui conduit.

Le blond ne réagit même pas.

Il courut dans sa chambre et revêtît ces vêtements immondes qu'il avait portée toute la semaine. Ainsi qu'une casquette.

Puis ils sortirent discrètement du bâtiment, faisant bien attention à ne croiser personne.

Zayn s'installa du côté, conducteur, grimaçant face à la vieillesse du véhicule.

- Tu aurais pu t'enfuir, commença le blond.
- Quoi ?
- En vérité, tu as eu un milliard d'occasions de t'enfuir... Pourquoi tu ne l'a pas fait ? Pourquoi n'es-tu pas parti ?

C'était vrai.. Rien n'aurait pu l'empêcher de partir, la dernière fois, à l'hôpital... Mais il ne l'avait pas fait...

- Oh, bégaya-t-il, tu sais, ça me fait du bien de ne pas avoir mon père sur le dos..
- Me prends pas pour un con, s'il te plaît.
- Euh.. On n'est vraiment obligé de parler de ça tout de suite ?
- Non. Laisse-tomber.

Quoi ? Il abandonnait ? Comme ça ?

Il était étonné mais ne chercha pas à poursuivre dans cette voie.

Ils arrivèrent à l'hôpital et Niall courut jusqu'au chevet de sa sœur.

- Salut, grand frère, dit-elle, ça va ?
- Oui, ma puce, et toi ?
- Ça va. Même si j'ai un peu mal par moments. Oh, c'est qui le monsieur avec toi ?

Zayn saisit cette occasion de devenir ami avec la petite fille.

- Salut, moi je m'appelle Zayn.

On pût entendre Louis qui hoquetait derrière et chuchotait :

- Niall, Zayn comme LE Zayn...
- Lou, je t'aime beaucoup mais ta gueule. Merci beaucoup.
- Ok, ok.. Comment tu m'agresses...

Lia sourit et lui dit :

- Alors t'es un ami de Niall ?
- Euh... Oui, on peut dire ça comme ça...
- N'empêche, grand frère, tu as vu comme il est beau, ton copain !

Au grand étonnement de Louis, Niall devint rouge comme une tomate.

- Euh... Oui, oui, bien sûr...
- Je suis contente c'est la première fois que Niall ramène quelqu'un j'en avais marre de voir que sa tête !

Zayn éclata de rire. Cette petite avait un de ces sourires... Le genre de sourire qui vous donnait envie de la prendre et de lui faire assez de chatouilles pour qu'elle rigole toute sa vie. Le genre de sourire qui vous faisait l'aimer dès le premier regard.

OoooOoooOoooO

- Niall ?
- Oui ?
- Qu'est-ce qu'elle a, Lia ?
- Ma mère a tellement fumé pendant sa grossesse que ça a touché le cœur et l'organisme de Lia. Elle est née avec un cœur à moitié développé. Il bat très lentement donc il faut le maintenir avec les machines que tu as vu à environ 70 ou 80 battements par minute. Si on lui enlevait son cœur finirait par lâcher. Et, parfois, son rythme cardiaque augmente d'un seul coup, on appelle ça une crise, sauf que ce rythme n'est pas du tout adapté à la taille de son cœur et elle frôle l'infractus à chaque fois. C'est pour ça que je t'ai enlevé. Je n'avais pas l'argent pour lui payer l'opération dont elle a besoin et on m'a proposé de t'enlever pour avoir une rançon et la sauver...

Il craqua de nouveau, serrant presque à l'étouffement le pakistanais qui trouvait cela presque légitime...

- Ça va aller, ça va aller, murmura-t-il, je te le promets...

Il faut que je trouve un moyen de les aider !

Il se sentait tomber, tomber... Tomber amoureux.

Mot de l'auteure : CE CHAPITRE EST DE LA MERDE ! JE L'AI ÉCRIT 2 PUTAIN DE FOIS ET C'EST TOUJOURS DE LA MERDE... SUR CE JE VAIS COMMENCER LE CHAPITRE 16

Au fait y'a des chances que ce chapitre soit ultra court et nul par rapport aux autres... J'en suis désolée..

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