La vie est facile ne t'inquiète pas. (Reconstructions)

3.

Commençons par le début.

Je me souvient parfaitement qu'un matin, en partant à l'école, je vis un petit garçon que je n'avais jamais vu auparavant qui s'approcha de moi. Il était blond, les yeux noisette et mince, il m'avait parlé d'une voix extrêmement douce et calme.

- Salut, je m'appel Maxence et toi ? Je voulais te dire que je te trouve vraiment mignonne.

Ça m'avait pas mal surpris, jamais personne ne m'avait fait de compliment, encore moins un inconnu rencontré sur le chemin de l'école, c'était la première fois que quelqu'un me remarqué, j'étais d'une nature très discrète étant jeune, la solitude ne me faisait pas peur et je dirais même me convenait plutôt bien.

Je me souviens qu'après une bonne 1 minute de silence, je lui avais enfin apporté réponse à sa question.

- Je m'appelle Ellie.

Nous avions continué notre chemin ensemble, il venait d'emménager depuis peu dans le quartier, il était carrément le contraire de moi, c'est sans doute ça qui a fait que nous nous sommes vite très bien entendu. Il n'était pas dans la même classe que moi mais à chaque recréé et même pour rentré nous nous retrouvions, une belle amitié commencer, une véritable belle amitié.

Maxence était sans arrêt inquiet de mon état mental, il était au courant de tout, c'était un meilleur ami, mon compagnon d'armes. Je lui disais sans arrêt de ne pas s'inquiéter, que j'étais heureuse. En réalité j'ignorais complètement toutes les belles choses, les belles émotions, les beaux sentiments. Je ne connaissais que les plus horribles, les plus tristes, les plus malheureuses que la vie réservée à certaines personnes. J'avais peur de tout, la vie était ma plus grosse phobie.

Je pense qu'il l'avait compris au fil du temps, c'est sans doute pour cela qu'il essayait sans arrêt de m'apporter tous son soutien possible. Qu'il était mignon cette enfant pourtant si innocent d'essayer de rendre une personne heureuse.