FALLEN» a.griezmann

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— Lexie, dépêche-toi !

— J'arrive !

Lorsque je descends les escaliers, je découvre mon petit frère Baptiste en train de patienter dans le hall de l'entrée de la maison. Il faut dire que ça fait des semaines qu'il attend ce jour avec impatience. Nous avons tous les deux réussi nos examens de fin d'année et pour fêter cela, nos parents nous ont offert deux places pour aller voir le match d'ouverture de l'Euro. Baptiste est devenu fou. Fan de football depuis qu'il est tout petit, ça se comprenait. Quant à moi, je n'étais pas aussi enthousiaste que mon frère. J'étais heureuse de pouvoir partager un moment avec Baptiste, mais le foot et moi, ce n'est pas une si grande histoire d'amour que ça. J'aime bien voir les gens soutenir leur équipe favorite et les voir chanter à tue-tête pour encourager leur équipe sont vraiment des moments exceptionnels. C'est d'ailleurs pour ces petites choses que j'aime bien regarder le football, mais je ne peux me décrire comme fan.

Baptiste est habillé du maillot football à l'effigie du numéro huit, Payet. Ce dernier est son joueur favori de l'équipe de France. Allez savoir pourquoi. Mon frère porte aussi l'écharpe aux couleurs de la France autour du cou et il a le drapeau tricolore sur les deux joues. Je porte aussi le maillot de Payet puisque mon frère me l'a fait acheté avant-hier et mes joues sont aussi aux couleurs de la France. Nous quittons la maison après avoir déposé un mot sur la table de la cuisine afin de prévenir nos parents que nous sommes partis voir le match puisqu'ils sont encore au travail. Nous montons dans ma voiture et prenons la route direction le Stade de France. Pendant le trajet, mon frère me raconte ses derniers jours de lycée. Il a passé son bac et bien qu'il ne soit pas le meilleur élève qu'il puisse exister, il sait qu'il aura son bac, il le sent. Le bac me paraît bien loin, alors que ça ne fait que trois ans.

Après avoir mis de nombreuses minutes à trouver une place, nous marchons jusqu'à l'entrée du Stade. Baptiste est de plus en plus excité, il est un spectacle à lui seul. Nous montrons nos tickets à un homme avant de passer au contrôle. Un vigile nous tâte le corps afin de vérifier que nous n'avons rien de dangereux sur nous. Nous continuons notre chemin et allons nous installer à nos places. Nous avons plutôt une bonne vue. Nous sommes au milieu du terrain, dans les premières rangées. Mon ventre se met légèrement à gargouiller et mon frère se moque de moi légèrement. Je lui tape gentiment l'arrière du crâne avant de l'informer que je vais aller chercher quelque chose à manger. Je reviens une dizaine de minutes plus tard et retrouve Baptiste les bras chargés.

— Tu ne fais pas les choses à moitié dis donc.

— Tais-toi et prends donc la canette de Coca-Cola que je t'ai pris.

— Tu n'as pas que des défauts.

— Boucle-là, le petit.

Je dépose les deux paquets de chips que j'ai acheté à une vingtaine de mètres sur mes genoux et ouvre ma canette de Fanta que je porte à ma bouche. Durant ma petite promenade, les joueurs sont entrés sur le terrain afin de s'échauffer. Les Français se trouvent sur le côté droit tandis que les Roumains sont à gauche. D'où nous sommes installés, on peut vraiment voir le visage des joueurs, contrairement quand on regarde les matchs à la télévision. Baptiste commence à me parler du futur match et à faire des pronostics.

— Deux à zéro pour les bleus, qu'en dîtes-vous Watson ?

— Je dis que la France gagne deux à un.

— Que parie-t-on ?

— Dix euros ?

— Marché conclu ! Tu vas voir, je vais gagner.

Je ne peux m'empêcher de sourire. Mon frère n'est pas très doué pour les paris. Il est plutôt malchanceux, tout le contraire de moi. Lorsqu'on joue à des jeux de hasard, je gagne pratiquement à chaque fois tout comme les paris. Bien que ça soit plus rare étant donné que notre père est tout comme moi, très chanceux. Peu avant vingt et une heures, les joueurs s'arrêtent de s'entraîner et une agitation a lieu sur le terrain. Des tas d'hommes et de femmes font leur apparition. Ça va commencer. L'ouverture va avoir lieu dans les minutes suivantes. David Guetta apparaît dans mon champ de vision avec Zara Larsson. Les premières notes de la chanson de l'Euro This One's For You retentissent dans le Stade bondé. La chanson prend fin et sous nos yeux, les joueurs apparaissent une nouvelle fois accompagnés d'un enfant chacun. Ces petits sont adorables. Les hymnes se font entendre et lorsque La Marseillaise débute, tout le Stade se met à chanter. J'aime cette ambiance ! Et nous voir unis et l'une des plus belles choses au monde. Une fois les hymnes terminés, les joueurs se dirigent à leur place. Le coup d'envoi est donné et le match débute.

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Hey, dîtes moi ce que vous pensez de ce début de fiction.

Antoine arrivera lors du prochain chapitre (: xx