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Me voilà à Marseille accompagné de Lily et de mon cher frère. J'avais cédé. Baptise avait été fou de joie en apprenant la nouvelle et m'avait sorti des tonnes d'arguments. « On n'a jamais été à Marseille, ce sera super de découvrir la ville. » , « Ça te permettra de décompresser et tu seras encore plus d'attaque à trouver un job ensuite. » , « On n'aura pas les parents sur le dos pendant trois jours. ». Je pourrais en citer encore d'autres, mais nous arrivons à l'hôtel dans lequel nous allons séjourner pendant ces quelques jours. Nous entrons et donnons notre nom. Nous sommes dans une seule chambre qui contient deux lits. Un à deux places et l'autre à une place. Je me retrouve donc avec Lily dans le plus grand. Le soir, nous sortons dans les rues de Marseille et mangeons dans un petit restaurant près de la mer méditerranée. Après avoir mangé, nous nous baladons sur la plage une petite heure avant de rentrer à l'hôtel.

Le lendemain, à peine levé, Baptiste parle du match de ce soir. Il ne cesse de parler de ça, que ce soit à table ou dans la chambre pendant qu'il se prépare. Assise sur mon lit, j'enfile mes sandales et rejoint mes deux acolytes qui m'attendent à la porte. Nous avons décidé d'aller d'abord au vieux port de Marseille et d'ensuite aller voir la basilique de Notre-Dame-de-la Garde. Nous devrions être rentrés dans les alentours de seize heures trente.


*  *  *  *  *


Nous venons de rentrer et nous sommes épuisés ! Mes jambes sont devenus lourdes, Baptiste se plaint d'avoir les plantes de pieds brûlantes et Lilly trouve qu'il fait trop chaud. Un peu de repos nous remettra sur pied et en forme ! Nous discutons dans la chambre pendant une bonne demi-heure avant d'aller se mettre quelque chose sous la dent. Lily a remarqué un marchand de glaces à une vingtaine de mètres de l'hôtel alors nous allons chercher des glaces et nous nous installons sur un banc.

Il y a énormément de monde dans les rues. Bien que Marseille soit une grande ville et qu'il y a énormément d'habitants, je ne pense pas qu'il y a en ait autant qu'aujourd'hui. Le match de ce soir a fait ramener des supporters dans la ville au plus grand bonheur des hôtels et des commerçants. Après avoir mangé notre glace et avoir profité de la chaleur qui diminuait légèrement, nous sommes retournés à l'hôtel pour se préparer.

Comme lors du match de l'ouverture, Baptiste et moi avons enfilé le maillot de Payet. Lily à quant à elle le maillot de Lloris. Le drapeau français sur nos joues, nous prenons nos affaires et quittons notre chambre d'hôtel pour se rendre au Vélodrome. N'ayant pas de voiture, nous prenons un taxi qui nous emmène à l'endroit où se disputera le match. Nous payons le taxi et nous avançons vers l'entrée du Vélodrome. Il y a une queue énorme ! Des supporters de tous les âges sont présents. Certains portent le maillot d'un joueur de l'équipe de France, d'autres ont le drapeau du pays et certains ont simplement les couleurs du drapeau tricolore sur les joues. La bonne ambiance est déjà présente à l'extérieur, alors que ce sera-t-il pendant le match ?

Après un long moment à faire la queue, nous entrons enfin dans le Vélodrome. Nous nous rendons à nos places avant que j'aille chercher à manger et à boire. Regarder un match sans boire manger m'est impossible. Je retourne auprès de mes acolytes avec un paquet de bonbons, trois canettes de Coca-Cola et des chips. Les joueurs sont déjà en train de s'échauffer depuis un long moment. Ils disparaissent finalement, laissant place à un terrain vide. Leur entraîneur est certainement en train de les booster et de leur donner les dernières indications. Finalement, l'équipe de France et d'Albanie entrent à nouveau sur le terrain tenant chacun un enfant par la main. Les deux équipes s'alignent et les deux hymnes retentissent dans le Vélodrome. Après cela, les joueurs se mettent à leur poste et le coup d'envoi est lancé et Baptiste prend la parole.


Je dis trois zéro pour la France.

Match nul pour moi.

  Deux un pour la France.


Je reporte mon attention sur le match après avoir donné mon pronostic. Je pioche une poignée de chips que je porte à ma bouche quand mon regard se pose sur un joueur français assit sur le banc. Qu'est-ce qu'il fiche ici ? « Il est dans l'équipe de France, pardi. » me crie ma conscience, bien que je l'ais déjà compris. Il m'avait dit qu'il connaissait bien le numéro sept, maintenant, je comprends pourquoi. Il était le numéro sept. Au dernier match, l'homme dans lequel je m'étais cognée n'était autre que Griezmann.


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Les choses commencent en fin ! Que pensez-vous qu'il va se passer dans la suite ?

En passant, je serais certainement absente à partir de la fin de semaine jusqu'à vendredi prochain, puisque je pars normalement en vacance avec ma mère, mes cousins et une amie

Laissez votre avis baes xx

FALLEN» a.griezmannOù les histoires vivent. Découvrez maintenant