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✯彡 - ᴄᴏʟᴅ ʜᴇᴀʀᴛ.

Et j'étais jaloux du soleil levant, tapant avec douceur ta belle nuque, c'était bien plus proche que ce que mes lèvres ne pouvaient aujourd'hui être de ton corps.

Cette nuit à tes côtés à été une des plus belles, oubliant tout autre bruits extérieur, ne laissant que le frottement de mon corps contre le tien, et tes quelques gémissements étouffés, envahir la pièce, semblant désespérément vide de sens.

Et avec la plus grande des douceurs qu'il m'ai été donné d'avoir, je détacha du bout des doigts ; les sangles de ton soutien gorge, laissant avidement le contenu de celui-ci rapidement se libérer des cros acérés de cette brassière, qui ne cessait de couper un peu plus ta chaude respiration.

Continuant ainsi mon doux chemin, et te dévêtissant enfin du dernier tissus recouvrant un peu plus ton épiderme couleur crème, je déposa mes lèvres sur ton bas ventre, un léger sourire s'esquissant, y laissant parfois quelques tendres baisers, ne cessant de me remémorer ô combien ces nuits à tes côtés m'avaient manqués.

J'étais complètement ivre; ivre d'alcool mais également de désir.

Désir me criant d'attaquer tes courbes avec fougue, de ne laisser que nos corps, et ta respiration saccadée, choisir de ce qu'il en adviendrait.

Mes doigts traînèrent alors sur ta si belle peau, et tes jolies longues jambes, ne cessant de me faire languir d'envie un peu plus.

Il est vrai, mon regard ne pouvait fuir les contours de ton corps nue, ce plaisir de ne t'avoir rien qu'à moi encore une fois, rien qu'une dernière fois, cet instant nous réunissant un peu plus dans cette guerre d'hormones.

C'était, en cette soirée, mon corps contre ton corps; mon souffle contre ta peau, tes gémissements contre mon lobe d'oreille, l'odeur cannelé qu'avait tes vêtements avant de finalement rejoindre tous les autres au sol pleins de sueur.
Oui, c'était toi contre moi dans un combat sans faille, ne formant plus qu'un, pour ne laisser qu'un souvenir éméché d'une nuit de pur et intense plaisir.

Je n'avais que mon odeur masculine, et mes coups de reins devenant un peu plus rapides au fil du temps, pour hanter ton esprit des jours et des jours, et tatouer mon nom sur tes dorures.

Mais c'était pour toi apparemment un mauvais choix que de laisser nos deux enveloppes charnelles redécouvrirent les plaisirs de l'indécence ensemble, ne serait ce que pour le temps d'une stupide soirée.

Et ce fût avec un amer goût de regrets que je dû doucement entrouvrir mes paupières, pour observer ce maudit spectacle face à un crépuscule couleur or et caramel; une fois de plus.

Les draps étaient froid, la présence chaude à mes côtés avait disparu, il n'y avait que moi, et le fantôme de cette fragrance cannelé flottant doucement dans l'air de la pièce, humidifiant ainsi le reste de celle ci.

J'étais de nouveau seul, face à ce monde désormais vide; vide de sens comme cette soirée à tes côtés, vide de sens comme notre histoire l'avait été.

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« Dean, je veux te faire mien en cette nuit, et pour toujours.

Rien que toi et moi, oui, ce sera toujours et à jamais, rien que toi et moi contre le reste du monde.

Dean, une fois de plus, tes désirs sont désordres, confus, perdus, le sais-tu

jealous Où les histoires vivent. Découvrez maintenant