jealous

8.

Et encore une fois, j'étais jaloux.

Jaloux du fait que tu puisses être heureuse sans moi, que tu puisses aller de l'avant, tandis que j'étais encore et toujours bloqué sur toi, sur nous.

Te souviens-tu ? De tous ces moments partagés, ces soirées passées à rire de tout et de rien, à se chamailler, se disputer, s'en vouloir à mort, pour finalement tout oublier et revenir en courant l'un vers l'autre.

Comment aurais-je pu savoir que tout ces moments n'étaient qu'éphémère, et qu'un jour, tout finirait par s'écrouler ?

Oui, comment aurais-je pu savoir qu'on allait t'ôter à moi, sans crier gare, que la vie déciderait de t'arracher à ma personne et qu'enfin nos chemins finiraient par prendre une direction totalement différente ?

Tu avais pour habitude de toujours voir le bon côté des choses, toujours positiver; alors dis-moi comment faire pour qu'aujourd'hui soit moins dur que demain mais pas plus qu'hier sans toi ? Me dire que ce n'est rien, que ça me passera, que tout cela n'est qu'une stupide passade prenant plus de temps que prévu ?

Dis-moi, encore une dernière fois, que toi et moi ce n'était pas que poussière à tes yeux; et que l'on finira par se retrouver un jour ou l'autre pour ne former à nouveau plus qu'un, comme à chaque fois, et que cette fois-ci, plus rien ne nous séparera.

"Dean, je t'aime. Souviens en toi. Jusqu'à mon dernier souffle, ce ne sera que toi, et personne d'autre."