jealous

6.

✯彡 - ᴀᴅᴅɪᴄᴛᴇᴅ ᴛᴏ ʏᴏᴜ

Et j'étais jaloux de ces photos.
Jaloux du fait que tu puisses être heureuse sur ces polaroïds sans que ma présence ne soit requise.

Mon coeur se resserrait jours après jours, laissant toujours un grand vide dans celui-ci, n'étant autre que ruines désormais.

J'avais tellement besoin de toi; j'avais tellement besoin de toi pour m'aider à surmonter ces jours emplis de tristesse, j'avais tellement besoin de tout ton être, auprès de moi.

Je ne cessais de réclamer ta présence à mes cotés, mais m'entendais tu sachant que tu avais alors désertée ?

Cela en devenait presque pitoyable.

Je ne cessais de me remémorer nos jours heureux; nos jours exquis, nos jours si beau, mais désormais si lointains.

Peut-être était ce moi le problème ?

Peut-être n'aurais-je jamais dû exiger de toi ce que tu ne pouvais m'offrir?

Peut-être n'aurais-je jamais dû te demander de m'offrir ton amour, chose dont tu étais apparemment incapable de faire.

Et encore une fois, le soleil se lève, tandis que je reste là; fixant les dernières étoiles scintillant du mieux qu'elles ne le pouvaient, tandis que le ciel reprenait une couleur bleu crème.

Les nuits ne comptaient plus, les jours défilaient avec bien trop de lenteur; rien de tout cela n'avait alors une quelconque représentation à mes yeux.

Ce n'était rien d'autre que des semaines m'éloignant un peu plus de ce souvenir de notre nuit fort mouvementé, qui ne souhaitait décidément plus s'effacer de mon esprit.

Tu t'y étais ancré sans même que je ne t'y autorise.

Mais après tout, les règles étaient faites pour être contournés, brisées ?

Et une fois de plus, des couleurs rose pâle et orangé, se mirent à tinter le ciel, tandis qu'un sourire fendu s'esquissa sur mon fin visage quelques secondes, quelques minutes; à tout jamais.

" Dean, regarde le ciel.

Ne vois-tu pas ?

Là, en plein milieu, deux étoiles réunis pour ne former plus qu'un, mais qui l'une sans l'autre ne seraient rien de plus que de vulgaires lumières ; tous comme les autres.

Dean, cette lumière des plus éclatantes, c'est toi et moi ; et ce vide à l'autre bout du ciel, cet espace ne servant strictement à rien, c'est moi sans toi. "