Prologue

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Média: Méry Klaus.

Les gens ne se rendent pas compte de la chance qu'ils ont. Les personnes qui vivent aisément ne savent pas à quel point ils sont chanceux d'avoir un toit sur leurs têtes, d'être en bonne santé, d'avoir le minimum nécessaire pour vivre dans de bonnes conditions. Ils ne comprennent pas ce que c'est que de vivre dans la misère.

Certaines personnes n'ont peut-être pas tout l'amour qu'ils devraient avoir mais ils ont une excellente situation. D'autres sont heureux et vivent entourés d'affection mais ils n'ont que le strict minimum voire à peine de quoi survivre modestement. Une partie d'entre eux pensent que c'est mieux d'être riche, d'avoir tout ce dont on a besoin matériellement et de ne pas être forcément aimé que d'être pauvre mais que tout le monde vous adore.

Les inégalités remplissent le monde. Elles sont partout. Pourquoi des gens ont-ils tout? L'argent, le logement, des conditions de vies optimales, une famille aimante, des amis en or, un job de rêve; alors que d'autres n'ont rien? Parfois, on n'essaye même pas d'y remédier. De changer le cours des choses, de tenter d'améliorer le quotidien des gens qui sont dans le besoin. Ceux qui ont de l'argent à ne plus savoir quoi en faire ne pensent même pas à leurs concitoyens qui, eux, sauront comment gérer une telle fortune.

L'important après tout, c'est de porter secours aux autres. Une chose que peu de citoyens font, mais qui devrait être constamment pratiquée.

Les enfants malades ne rêvent que d'être en bonne santé. Les enfants en bonne santé réclament toujours plus comme si le fait d'être bien dans sa peau et d'être en forme n'était pas assez. Les pauvres veulent être riches ou au moins avoir plus d'argent. Les personnes aisées veulent tout le temps gagner plus, comme si aucune somme n'était suffisamment élevée pour eux. Les gens qui vivent dans la rue désirent un logement. Les familles qui en ont un désirent constamment vivre dans quelque chose de plus grand, de plus beau, de plus luxueux, de plus original si bien qu'ils ne se rendent pas compte de la chance qu'ils ont d'en posséder un tout court.

Les orphelins prient pour avoir une famille. Ceux qui en ont une voudraient avoir plus d'attention. Les filles qui portent la collection de l'année dernière économisent pour s'acheter celle de cette année. Les filles qui portent la collection de cette année attendent celle de l'année prochaine. Les garçons qui finissent a la deuxième place travaillent dur pour finir à la première. Les garçons qui finissent à la première restent en forme pour y demeurer. Les vieillards souhaitent redevenir jeunes. Les jeunes souhaitent grandir plus vite.

Rien n'est jamais assez.

  Trois filles et trois garçons issus de milieux, d'éducation ou de familles différentes vont être liés par quelque chose de si fort qu'il sera indestructible.
Comment toute cette histoire a-t-elle commencée?
Voici le début.
Comment va-t-elle terminer?
Restez pour la fin.

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