Chapitre 2

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Devant l'aéroport, j'étais totalement livrée a moi-même et, aussi stupide que ça puisse paraître j'avais peur de cette solitude mais je n'avais d'autre choix que de l'assumer alors j'ouvrais les grandes portes battantes de ce bâtiment imposant avec une seule certitude: je n'en avais aucune envie.
Cet endroit me donne mal à la tête: passeport, valise, effets personnels routine insupportable destinée a la soi disant sécurité de cet endroit.
Enfin assise sur mon siège, par chance à côté de la fenêtre pour pouvoir observer l'endroit de mon enfance diminuant sous mes yeux impuissant, euh finalement bien réfléchi j'aurais voulu être n'importe ou sauf à côté de la fenêtre. L'avion décolle et mes oreilles sifflent mais étrangement j'adore cette sensation, je ferme le store pour éviter d'avoir a pleurer sans raison ou même a ressentir la moindre douleur.
Alors que je me réjouissais de n'avoir aucun voisins un homme s'assis a côté de moi.
Je me tournais naturellement vers lui et découvrit un garçon très agréable à regarder. Blond, yeux verts et fossettes plutôt mignonnes mais il fallait absolument que j'arrête de le fixer avant qu'il doute de ma santé mentale.
Je lisais quelques pages d'un livre français appelé "Germinal" avant de m'endormir.
Mon sommeil fût compromis par les turbulences secouant tout entier l'avion.
Je passais le reste du trajet a somnoler dans mon siège inconfortable.
Mon voisin sembler tout aussi dérangé
que moi par les turbulences voir plus.
- Je ne supporte pas les turbulences.
me souffle sa voix endormie.
- Vous en avez peur.
Je ne pensais pas dire ça a voix haute mais ce qui est fais est faix alors j'attendais une réaction de sa part.
- Peut être mais je ne l'assumerais pas.
Il se rendormit juste après avoir prononcés ces mots.
Cette conversation n'étais pas d'un grand intellectuel mais je pouvais au moins m'estimer heureuse d'avoir parler a qui que ce soit durant ces sept longues heures de vol.
L'avion de posa lentement au sol et je sentais une boule sur forma dans mon estomac et les larmes me montaient aux yeux mais à quoi bon pleurer? Cette pensée chassa les signes de faiblesse visibles sur mon visage d'un seul coup.

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