Chapitre 5

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Le lit étais sacrément confortable et tellement grand, ça me changeais de mon petit lit ou la moitié des lattes étaient cassées dans lequel j'avais l'habitude de dormir. Alors quand je me réveillais à 8 heures du matin je décidais de ne pas me lever avant 10 heures. La chaleur m'obligea a me lever il devais faire plus de 35 degrès a seulement 10 heure du matin, en fouillant dans mes affaires je me rendais compte que mes vêtements n'etaient pas du tout adaptés a une telle chaleur. Plus tard je decidais d'aller voir Stefan a son bureau pour lui demander d'aller faire un peu de shopping. Je toquais a la porte et une tête blonde apparut dans l'entrebaillement.
Aussi etrange que ça puisse paraitre, son visage me disais quelque chose et vu l'expression qu'il abordais c'était réciproque.
Il retrouva ses esprits avant moi.
- Bonjour, Mike Shepard et tu dois être la nièce de Stefan non?
- Euuh, enchantée Amy Walter, la filleule de Stefan.
- Oui nièce, filleule quelque chose comme ça. Sans vouloir paraitre bizarre ton visage me dis quelque chose on s'est déjà rencontrés?
- Sentiment réciproque, mais je n'ai aucune idée d'ou ou comment donc..
Stefan interrompit notre échange.
- Oh Amy je vois que tu as rencontrer Mike. C'est le fils d'un très bon ami, je l'ai engagé comme stagiaire pour m'aider dans quelques trucs. Tu risque de le voir souvent!
- Très bien et bien Amy je te ferais savoir si mes souvenirs me reviennent.
Mike me fit un clin d'oeil avant de s'éloigner travailler et je dois admettre qu'il était vraiment beau.
Je convaincu Stefan a m'accompagner acheter quelques vêtements sans le moindre soucis et la journée se déroula toute en douceur.
Mon parrain m'avait gâter et à mon plus grand bonheur je m'entendais de mieux en mieux avec lui.
Vers 19 heures j'étais de retour dans ma chambre et téléphonais à ma mère qui étais surexcitée rien qu'au son de ma voix, je n'avais rien de particulier a lui raconter et je lui en voulais plus que je ne voulais bien l'admettre. L'appel coupa court au moment ou je tentais de parler de mon père. Ma mère vivais dans un déni absolu.
Marthe m'appella et je mangeais en vitesse pour pouvoir rejoindre mon lit au plus vite.
C'étais la veille de la rentrée et aussi futile que ça puisse paraître j'étais un peu anxieuse, ce qui promettais une nuit d'insomnie.
À 23 heures je ne trouvais toujours pas le sommeil, je descendis donc a la cuisine pour un verre d'eau. Je manque de lâcher le verre quand des pas retentissent derrière moi. Avant d'avoir eu le temps de me retourner une voix beaucoup trop séduisante retendis derrière moi.
- Je t'ai fais peur on dirais.
- Tu vis ici ou ça se passe comment?
- Non, je travaille juste tard. Bonne nouvelle mes souvenirs me sont revenus.
Il avais réussi a attirer mon attention, en me tournant vers lui je réponds avec assurance:
- Je t'écoute
- Tu étais à côté de moi dans l'avion, tu lisais un livre qui avais l'air ennuyeux à mourrir appelé "Germinal".
- Et c'est un super livre français!
- Français ou pas il avais l'air nul.
- Essaie de le lire et j'accepterais d'en parler avec toi. Mais je confirme on s'est rencontrés dans l'avion tu avais peur des turbulences.
- Je n'avais pas peur!
Je levais les yeux aux ciels en riant.
- Je vais dormir et tu ferais surement bien de retourner travailler.
- Pas faux, bonne nuit Amy.
Je remontait dans ma chambre en ressassant cette conversation futile mais agréable, et en essayant de me sortir de l'esprit le fait qu'il soit vraiment agréable a regarder.

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