Chapitre 17

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PDV Max

J'ai passé les deux mois de vacances chez mon père, mon nouveau chez moi. J'entre maintenant en cinquième année avec mes amis. Nous sommes actuellement dans la Grande Salle pour écouter le discours du directeur.

-Hum, hum.

Le professeur se tourne vers la personne qui l'a interrompu : le professeur Ombrage.

-Merci, cher directeur, pour ces aimables paroles de bienvenue, minaude-t-elle. Je dois dire que c'est un grand plaisir de revenir à Poudlard et de voir tous ces joyeux petits visages levés vers moi ! J'ai hâte de vous connaître tous et je suis sûre que nous deviendrons vite de très bons amis !

Des murmures s'élèvent dans la salle.

-Le ministère a toujours accordé une importance primordiale à l'éducation des jeunes sorcières et jeunes sorciers. Les quelques dons que vous avez pu recevoir à votre naissance ne se révéleraient pas d'une très grande utilité si une instruction attentive ne se chargeait de les cultiver et de les affiner. L'ancien savoir dont la communauté des sorciers est l'unique dépositaire doit être transmis aux nouvelles générations, si nous ne voulons pas qu'il se perde à jamais. Le trésor de la connaissance magique amassé par nos ancêtres doit être conservé, enrichi, bonifié, par ceux qui sont appelés à la noble mission de l'enseignement. Chaque directeur, chaque directrice de Poudlard a apporté quelque chose de nouveau en accomplissant la lourde tâche de gouverner cette école historique et c'est ainsi qu'il doit en être car l'absence de progrès signifie la stagnation puis le déclin. Mais le progrès pour le progrès ne doit pas être encouragé pour autant, car nos traditions éprouvées par le temps n'ont souvent nul besoin d'être modifiées. Un équilibre entre l'ancien et le nouveau, entre la pérennité et le changement, entre la tradition et l'innovation car certains changements seront pour le mieux alors que d'autres, à l'épreuve du temps, apparaîtront comme des erreurs de jugement. De même, certaines coutumes anciennes seront conservée à juste titre tandis que d'autres, usées et démodées, devront être abandonnées. Aussi, n'hésitons pas à entrer dans une ère nouvelle d'ouverture, d'efficacité, de responsabilité, avec la volonté de préserver ce qui doit être préservé, d'améliorer ce qui doit être amélioré, et de tailler dans le vif chaque fois que nous serons confrontés à des pratiques dont l'interdiction s'impose.

-Merci beaucoup, professeur Ombrage, pour ce discours très éclairant...

-Ça pour être éclairant, c'était éclairant, murmure Hermione.

-Ne me dis pas que ce discours ennuyeux à mourir t'as captivée ? Demande Ron sur le même ton.

-J'ai dit éclairant, pas captivant. C'était très révélateur.

-Ah bon ? S'interroge Harry. Qu'est-ce que ça veut dire son discours.

-Ça veut dire ce que ça veut dire : que le ministère a décidé d'interférer dans les affaires de l'école, lui explique Hermione.

«Ça promet.»

«Je suis d'accord avec toi Chloé.»


Une partie de l'année passe

Harry s'est fait prendre dans le bureau d'Ombrage. Il l'a emmenée dans la forêt interdite et ils ne sont toujours pas revenus. Il a disparu avec Ron, Hermione, Ginny, Neville et Luna.

Je me trouve à la bibliothèque lorsque le professeur Flitwick arrive en courant.

-Miss Black, le professeur Dumbledore vous demande dans son bureau.

-Je vous suis Professeur.

J'arrive dans le bureau du directeur. Il y a mon parrain et Harry.

-Max, te voilà, me dit mon parrain.

-Qu'est-ce qu'il y a ?

-Vous devez être forte Miss.

-Pourquoi ? Qu'y a-t-il ?

Harry, qui avait gardé le silence jusqu'ici m'explique qu'il est allé au Ministère de la Magie et pourquoi. Lorsqu'il arrive à la fin de ses explications, sa voix se brise.

-Sirius... Sirius est... mort...

Je réalise ce qu'il vient de dire. Je m'effondre. Je pleure toutes les larmes de mon corps. Aurea essaye de me réconforter mais je suis inconsolable. Je passe toutes mes journées à pleurer. Jusqu'au jour du départ. Dans le train, je me trouve un compartiment vide, refusant catégoriquement que quelqu'un vienne avec moi. Je sens la présence de ma dragonne au-dessus du Poudlard Express.

À la gare je traîne dans le train et lorsque je sors je vois mon parrain discuter avec l'oncle et la tante d'Harry. Lorsqu'il revient vers moi il me serre dans ses bras.


PDV Drago

Je vois la tristesse de Max. Je m'approche d'elle et la prend dans mes bras.

-Viens à Vroengard cet été, ça te changera les idées.

-Je verrai, chuchote-t-elle.

Elle se dégage de mon étreinte, m'embrasse et se retourne vers son parrain.


PDV Max

-Je veux aller au Square Grimmaurd, dis-je à Remus.

-Oui, bien sûr.

Un peu plus tard nous nous trouvons devant le 12 Square Grimmaurd. À peine rentrée je monte les escaliers, bien décidée à aller dans ma chambre. Puis, je passe devant la porte de la chambre de mon père. Je m'arrête, et pose ma main sur la poignée. Je ne suis jamais entrée dans sa chambre. Je pousse la porte. En voyant ces décorations aux couleurs de Gryffondor et les photos où se trouvent ses amis les larmes me montent aux yeux. Je remarque alors une photo où se trouve mon père, ma mère et moi qui viens de naître, elle a dû être prise à Urû'baen lorsque ma mère était prisonnière de Galbatorix. Je pleure et fini par m'endormir.

Un moment plus tard je sens quelqu'un me prendre dans ses bras, cette personne me dépose dans ce qui semble être un lit. Je me rendors aussitôt.

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Un chapitre long et un peu triste.

Ne vous inquiétez pas je ne vous en voudrai pas si vous passez le discours d'Ombrage la sale p*** en rose☺☺☺



Miss BlackOù les histoires vivent. Découvrez maintenant