11. Pas maintenant

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  *PDV Azenet :

"Je t'aime Pierre." Je n'avais pas pu résister plus. En plus, il est en position de force au dessus de moi. Ne m'en veux pas Pierre. Je ne veux pas te perd..

Un doux touché. Celui de ses lèvres sur les miennes qui me fait frémir. J'en ai tant rêvé. Ses lèvres sont si douces, si sucrées et délicieuses. Quelque chose d'humide s'écrase sur ma joue. Ne pleure pas Pierre, je t'aime moi aussi, et de tout mon être. J'approfondis ce baiser merveilleux en relevant légèrement la tête. Je laisse ses lèvres entraîner les miennes avec passion. Son corps se rapproche un peu plus du mien afin d'amplifier toujours plus ce baiser. Ses dents viennent mordiller ma lèvre se qui me fait gémir. Ça ne fait pas si mal, c'est juste terriblement excitant. Cette fois-ci, ses dents mordent avec plus de ferveur me faisant hoquet de surprise, et de douleur. Ainsi, il en profite pour rejoindre ma langue de sa jumelle qu'il invite à danser. . Il explore ma cavité buccale tandis que moi je le laisse entièrement faire. 

Je suis déjà parti depuis longtemps dans le pays des merveilles. Ce baiser au début timide, est devenu aussi torride et brûlant que des braises. Il s'est transformé en quelque chose de sauvage.. J'avais attendu ça tellement longtemps, lui aussi. Je le ressens dans ce baiser qui n'en fini pas. Je ne veux pas qu'il cesse. Je veux rester avec lui, nos corps l'un contre l'autre, ses mains se baladant sur moi, nos lèvres joignent entre elles et nos langues, enfin réunie, pour toujours. C'est mon désire le plus cher. Pierre rompt le baiser. Il y a cette lueur dans ses yeux, je lis du désire, de l'amour. Il disparaît de ma vue, puis je sens ses lèvres si prodigieuses embrasser sauvagement mon cou. C'est un nouveau délice qu'il me fait découvrir. Il explore chaque parcelle de peau de mon cou en y parsemant de baiser. C'est si intense, si brûlant. Je ne peux pas retenir mes gémissement de plaisir. J'en veux toujours plus, lui aussi. Il remonte jusqu'à mon lobe d'oreille qu'il mordille avec fougue. Moi, c'est mes lèvres qui payent le prix d'un tel plaisir. L'une de ses mains passe sous mon T-shirt. Me caressant l'ensemble de mon torse. C'est tellement bon ! Ses lèvres retrouvent mon cou qu'il embrasse frénétiquement avec une passion dévorante. Avec sa main de libre, il attrape mes poignet qu'il réunit au dessus de ma tête. Mon bas-ventre est en feu. Ma respiration haletante s'accélère un peu plus, ainsi que mes gémissements. Mon corps réagis extrêmement sous l'exquise de sa main experte. Celle-ci arrête ses caresses et sort de sous mon T-shirt pour le tirer vers le bas. Dégageant une partie du haut de mon corps. Je sens ses lèvres s'étirer contre ma peau et descendre plus bas. Elles s'arrêtent sur ma clavicule et.. 

"Ah !"

 Le suçon qu'il vient de me faire à fait monter la chaleur en moi déjà bien présente. Et je n'ai pas pu retenir un gémissement d'excitation. Alors qu'il lèche, embrasse et réchauffe le haut de mon corps, sa main lâche mon T-shirt pour rejoindre une autre partie de mon corps plus basse, plus.. Intime. Je.. Je ne veux pas. Pas encore. Je ne suis pas prêt. Et je ne veux pas aller plus loin maintenant ! Il nous faut d'abords nous retrouver, réapprendre à nous connaître. Après tout ce qu'il s'est passé entre nous. Tout le mal fait. On ne peux vraiment pas. Pas maintenant.

"P-Pierre.. Stop." Il arrête tout pendant une seconde, le temps d'analyser mes paroles. Puis remonte sa main descendu bien trop bas vers mes épaules, ainsi que sa tête qu'il relève pour me regarder. 

"Je, je ne veux pas. Pas tout de suite Pierre." Il me sourit et m'embrasse tendrement. Une fois de plus, mes lèvres savourent ce contact haut en sensations. Il retire ses lèvres et se lève complètement du lit. Il se lèche sensuellement les lèvres, comme moi je le fais pour garder le plus longtemps possible le goût de ses lèvres sur les miennes. Puis il pousse un léger gémissement pour se remettre de ses sensations fortes. Je suis tellement heureux qu'il est ressenti aussi intensément que moi toutes ces divines sensations. 

"Désolé, ne t'en fait pas, on a tout le temps." 

Je reste allongé sur le lit. J'ai encore du mal à me remettre de tout ça. Faut dire que c'était très charnelle. Sa main attrape la mienne et me relève du lit. Projetant mon corps dans ses bras. J'aime cette proximité, j'aime ses bras, ses lèvres si douce. J'aime tout de lui. Il me sert avec amour contre lui. J'accroche mes mains sur son chandail et pose ma tête contre son torse. Lui, plonge la sienne dans mon cou. Son souffle chaud contre ma peau récemment mis à rude épreuve me fait frissonner. Nous restons dans les bras l'un de l'autre très longtemps. Puis il desserre, à contre cœur, l'étreinte amoureuse pour me lâcher. Il me prends tendrement la main qu'il caresse de son pouce. Nos yeux restes plantés dans les yeux de l'autre. 

"Je t'aime Aze." Me touchant profondément !

Il approche doucement sa main de ma joue qu'il essuie délicatement avec son pouce.

"Et, pleure pas Aze !" Je souris à sa plaisanterie. C'est jusque je suis super heureux ! Pis lui aussi a les larmes aux yeux !

"Moi aussi. Je suis l'homme le plus heureux de la Terre Aze, grâce à toi. !" Je me jette dans ses bras. Il a un léger rire et ébouriffe mes cheveux comme le ferai une mère avec son fils. Sauf que là c'est Pierre. Et moi, son.. Petit-ami ?

"Aller, il faut que t'ailles voir les autres, ils se font du soucis pour toi !" Je souris en guise de réponse. Je ne veux pas quitter Pierre, je veux juste rester ici toute la journée. A me faire câliner par lui tranquillement. Visiblement, Pierre ne pense pas à la même chose car il me tire jusqu'à dehors devant les escaliers. Il me lâche la main, s'adosse contre le mur et me montre l'étage inférieur d'un mouvement de tête. Je soupire, ce qui le fait rire, et descends. 

Comme je m'y attendais, Fuka saute sur moi sans me laisser le temps d'arriver.

"Qu'est-ce qui c'est passé !? Tu vas mieux !? Et Pierre !? T'es sûr que ça va ?! Et.."

"Laisse le respirer Fuka ! Comment tu vas Aze ?" Sérieusement Nems !? Bon, de toute manière je n'y échapperai pas alors autant me lancer. Plus vite commencé, plus vite fini.

"Ça va, Pierre ça va, tout va bien, merci au revoir." Fuka prends une mine faussement boudeuse et les autres rient de ma plaisanterie. Une personne cependant attire mon attention. 

Bboy. Il est adossé contre le mur du fond, loin de nous. Il s'en veut. Je dois le voir. Je m'avance vers lui. Dès qu'il comprend mon geste il se redresse pour me faire face. Les autres restent à leurs places. Je dois être la dernière personne la plus effrayante de la terre, et pourtant je vois dans ses yeux qu'il craint ma réaction. Et qu'il est désolé. Sans m'arrêter, sous ses yeux méfiants et culpabilisant, j'approche ma tête de son oreille pour lui chuchoter :

"Merci Bboy." Je me recule, sourire en coin et attends sa réaction. Il est surpris d'abords puis un grand sourire réapparaît sur visage suivit d'un rire. Je me retourne, Pierre est descendu. 

"A table !" Les autres partent en direction de la salle à manger. Bboy le premier. Pierre vient vers moi et me prends la main.

"Tu lui as dis quoi ?"

"Secret !"

Aynet : Plus qu'une simple amitiéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant