38-2. Un aveu entreprenant

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     *PDV Fukano :

Alors que je dormais encore ce matin, Zera est entré dans ma chambre et m'a chuchoté de le rejoindre dehors dans le jardin.

Et là, je suis en stresse complet en l'attendant là où il me l'a demandé. J'ai vraiment peur.. Et s'il me disait qu'il ne voulait plus me voir ? Qu'il avait découvert mes sentiments à son égare !? Que je le répugnais et qu'il n'avait plus envie de m'adresser la parole !? Je ne le supporterais pas !! Puis lui qui me fait attendre en plus, me laissant poiroter plus longtemps dans mon angoisse croissante. Il me réveille, me demande de vite le rejoindre dehors, à 8 heures du matin qui plus est !!! Et si après ça on doute encore de mes sentiments forts envers lui ! Non il fait quoi !? Sérieusement !! Je me sens vraiment mal !! La peur qui m'a prise aux entrailles plus tôt ne cesse de croître. Je ferai quoi si il me rejetais !? S'il me quittais !? Je sens les larmes monter. Non ! Je ne dois pas craquer !

"Fuka." Il me fait sursauter, je me retourne vers lui, le corps entièrement crispé.

"Zera."

"Faut qu'on parle.." Merde ! C'est jamais bon signe les Faut qu'on parle.. Et son visage est beaucoup trop sérieux. Presque froid même.

"De.. D-de quoi ?" Ma voix tremble, je n'ai jamais été autant angoissé. Je crains tellement se qu'il va me dire.

"Ecoute.. C'est un peu difficile à dire.. Et ne m'en veux pour ce que je vais te dire mais surtout pour ce que je risque de faire Fuka."

Quoi !? Mon cœur se sert, et à part un hochement de tête pour répondre, je ne peux rien lui dire. Je n'arrive pas à articuler le moindre mot. J'ai bien trop peur. Son visage est beaucoup trop concentré et est donc plus froid que d'ordinaire. Ce qui est loin de me rassurer. Il ferme les yeux, souffle, passe sa main dans ses cheveux, je comprends qu'il cherche comment me dire ce qu'il veut m'avouer. Mais si tu ne veux plus me parler dit le simplement ! Et comme s'il avait eu une révélation, il ré ouvre les yeux et tout son visage se métamorphose. Son air se transforme en quelque chose de beaucoup plus malicieux, de joueur. Il commence à s'avancer vers moi. Et en concordance avec lui, pour chaque pas qu'il avance j'en recule un.

"Voilà, il y peu j'ai compris l'origine de tout ces petits détails.. T'es rougissements.. T'es regards furtifs.. Tout ça.. La raison de pourquoi tu réagis aussi différemment et autant avec moi.. T'es trop mignon quand tu rougis ainsi mon p'tit Fuka ! Regarde, c'est exactement de ce que dont je veux parler.. Et si j'ai découvert ça c'est par ce que.."

Aïe, mon dos vient de cogner contre un arbre alors que je fuyais un peu plus Zerator et ces paroles. Trop de sensations, d'émotions.. Je suis complètement perturbé. Il s'arrête, me regarde étrangement de haut en bas.

"Et puis merde !"

Ses mains viennent tout à coup saisir les miennes et les bloquer de chaque côté de ma tête. Me prenant au piège. Ses yeux me fixent de leur couleur magnifique avec une certaine lueur dont je ne lui en ai jamais vu auparavant et enfin...

Ses lèvres sur les miennes me font frémir de tout mon être. Ses lèvres si douces, si sucré convoitées par les miennes attirées.. Elles se touchent enfin, se réunissant en une danse charnelle passionnée. Ce baiser si intense me provoque un réchauffement dans tout mon corps et le débranchement provisoire de mon cerveaux coopératif pour laisser seuls ces sensations s'emparer de moi. Il cherche toujours à approfondir ce baiser, si bien que nos langues se rencontrent également pour une valse frénétique. Tout ce que j'avais toujours eu honte de rêver et entrain de se produire. Cette chaleur montante en moi balaye toutes mes peurs pour laisser place au plaisir uniquement. Mon corps immobile lui laisse son total contrôle. Et pendant que nos langues se caressent et explorent nos bouches dans l'intensité du moment, ses mains lâchent mes poignets pour se balader sous mon chandail. Dès que sa première main vient effleurer ma peau, mon corps se cambre sous la décharge que ce contact me provoque. Mes poils se dressent sur l'ensemble de mon corps lorsque sa deuxième main se met à caresser avec désir mon torse. Tout ce désir, cette chaleur, cette joie et cette passion dévorante se ressentent dans ce baiser incroyable. Nos lèvres refusent de se quitter et nos corps cherchent à se coller toujours plus l'un contre l'autre. Ses mains se retirent pour venir m'attraper sous les cuisses afin que je me retrouve dans ses bras, sans pour autant rompre ce baiser s'éternisant pour toujours plus de sensations. Il me porte durant je ne sais combien de temps car j'ai perdu toute notion du temps en m'isolant seul avec cet homme que j'avais si longtemps désiré. Je chute doucement en arrière, gémissant lorsque la froideur de l'herbe mouillée rentre en contact avec mon corps brûlant de désir. Sa bouche se détache de la mienne pour aller couvrir mon cou de baisers ardents. Je n'arrive tout simplement pas à retenir les gémissement de plaisir que cet homme incroyable me procure. Allant toujours plus loin dans la découverte commune de nos corps, nos mains explorant nos torses et autres parcelles de peau à explorer. Je pousse un gémissement beaucoup plus fort lorsqu'il aspire ma peau dans mon cou pour y laisser une marque rouge d'appartenance. J'ai tellement chaud ! Tout mon corps ressent avec une puissance phénoménale chacune de ses caresses et chacun de ses petits baisers. Plus rien n'a d'importance autour de nous, d'ailleurs je ne sais même plus où c'est autour de nous. Parce qu'à part lui, et les milliards de sensations extraordinaires qu'il m'apporte, il n'y que du vide nous enveloppant. C'est dingue ce que si peu me provoque comme plaisir et..

Aynet : Plus qu'une simple amitiéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant