L'enfant maudite - Naruto [En Pause]

3: Ce qui changea tout

Le lendemain matin, je me réveillais vers 10:00. Nous étions samedi. Je repensais au rêve que j'avais fait cette nuit. Je savais qui était la personne que j'avais vu. C'était Neji Hyûga, un personnage d'un manga que je venais de finir: Naruto. Neji n'était qu'un personnage secondaire, mais il était mon personnage préféré, dans ce livre. En fait, ça faisait longtemps que je n'avais pas lu une série de livre aussi bonne. Je me demandais pourquoi j'avais rêvé à Neji, et le fait que je me sois réveillée à minuit me faisait flipper. Surtout que, la veille, on était un vendredi 13, et disons simplement que je suis une superstitieuse de haut niveau! Je n'arrêtais pas de me demander si ce n'étais pas un mauvais signe ou un mauvais présage ou bien même un signe de malchance. Je fini par me secouer la tête pour que toutes ces idée en sorte. Je me levais et me rendis à la cuisine me faire à déjeuner. Ma mère, mon père et Charlie étaient déjà debout. Ils était assis dans le salon. Mes parents buvaient leur café et ma soeur écoutais un dessin animé.

-Bonjour Annah, bien dormi?
-Mouais...
-Devine quoi! Devine quoi? Devine quoi!!!
-Quoi, qu'est-ce qu'il y a Charlie? Pourquoi t'es aussi excitée ?
- Aujourd'hui, on va rendre visite à ta soeur. Elle descend voir une amie qui habite la ville voisine. Nous allons la rejoindre au centre commercial, m'expliqua mon père.
-Cool! À quel heure on part?
-On part vers une heure. Soit prête!
-Ouain, t'es mieux d'être prête, me menaça ma soeur, sinon, tu auras à faire à moi!
-Parce que tu te crois meilleure que moi?

Je la pris par le coup, mis sa tête sous mon épaule et me mis à lui frotter le dessus de la tête avec mon poing, comme une prise de lutte.

-C'est bon, c'est bon, tu as gagné! Tu es plus forte que moi! Maintenant, lâche-moi s'il-te-plait!

Je rigolai un peu et je la lachai, puis, je me dirigeai vers la cuisine. Je déjeunai, toute excitée à l'idée de revoir ma soeur. Ça faisait près de deux mois que je ne l'avais pas vu. Elle était tellement occupée par l'université qu'elle n'avait pas beaucoup de temps libre. Nous ne l'avions pas vu depuis qu'elle avait commencé l'école en août.

On se ressemblait beaucoup elle et moi: cheveux brun foncé et long (jusqu'au milieu du dos), yeux brun, taille moyenne. L'une à coté de l'autre, on jurerais des jumelles! Pourtant, nous avons près de 6 ans de différence, mais on se ressemblait tout de même comme deux gouttes d'eau. On avait retenu de notre mère. Cependant, on n'a pas du tout la même personnalité. Ma soeur est tranquille, douce, très intelligente, alors que moi, je suis plus énervée qu'elle, plus rude avec les gens (je n'ai pas peur de m'affirmer) et moins intelligente qu'elle. Alors on se ressemble... À moitié! Ma soeur n'est pas très sportive. Elle s'est toujours plus concentrer sur ses études que sur quoi que ce soit d'autre. Du plus loin que je me souvienne, elle n'a pas sauté un seul devoir. Elle stresse pour tout aussi! Je me souviens, l'année de ses 18 ans (l'année dernière) Ça faisait 5 jours que son anniversaire était passé. Elle s'en allait dans un bar avec des amies et elle stressait. Elle était légale pourtant, mais elle en avait des maux de ventre tellement elle stressait.

Charlie, elle, elle ressemblait plus à mon père. Elle a les cheveux noir et il lui arrivait un peu en dessous des épaules. Elle a les yeux bleus et était assez petite. Mais je crois qu'elle était de grandeur normal pour une fille de 9 ans. Elle portait des lunettes aussi. Elle a un fort caractère et on pourrait presque croire qu'elle est hyper-active, alors qu'elle ne l'est pas. Elle adore le sport, comme moi, et elle est brillante. Elle était toujours entrain de concocter un plan pour une raison X ou Y. En fait, ma soeur avait tout pour séduire les garçons. Elle me faisait penser un peu à mon amie Marie. Charlie en a briser des coeurs. L'année dernière, elle a profité de bon nombre de garçons. Mais elle m'avait promis que cette année, elle changerait. Je l'ai cru, jusqu'à ce que j'apprenne qu'en près d'un mois et demis, elle avait sorti avec environs 3 garçons.

Après avoir diner et m'être chicaner avec ma soeur au sujet de "qui cours le plus vite", nous partîmes pour la ville voisine. Assise à l'arrière, j'écoutais ma musique avec mes écouteurs. On en avait quand même pour une bonne heure avant s'arriver au centre commercial. On était à la mi-octobre. Il ventait et il pleuvait beaucoup dehors. J'avais toujours aimé la pluie. Elle ouvre des portes dont les gens ignorent l'existence. Pendant que j'écoutais de la musique, ma soeur jouait à un jeu stupide sur son iPod. Elle n'arrêtais pas de me demander de l'essayer. J'avais beau lui dire que je savais qu'est-ce que c'était, elle continuait de m'obstiner. Ma mère du intervenir.

-Bon, Charlie, tu vas laisser Annah tranquille. Elle ne veux pas jouer, elle ne veux pas jouer. Et puis, tu devrais lâcher ta gogosse électronique un peu. C'est pas bon pour toi d'être toujours la dessus!

Ma soeur arrêta de me harceler et je pu enfin écouter ma musique en paix. Pendant un moment, je me mis à penser à mon rêve. Je me demandais vraiment pourquoi j'avais rêver à ça. Habituellement, je rêvais à mes amis ou même à l'école, pas à un-garçon-toujours-sérieux-qui-est-avec-moi-dans-une-petite-pièce-avec-une seule-chandelle-pour-allumer-la-pièce. Aussi, depuis que j'étais réveiller, la seule image que j'avais en tête était le visage de Neji. En plus, je ne sais pas pourquoi, mais j'avais le pressentiment que quelque chose de grave allait arriver, comme si ce rêve étrange était un avertissement.

Et j'avais raison. Nous étions à mi-chemin quand tout a basculé. À cause de la pluie, les routes étaient glissantes, dangereuses. Un seule moment d'inattention de mon père a suffit à tout faire basculer. Nous dérapâmes. Les pneus crissaient sur la routes. On roulait tout croche. J'enlevai mes écouteurs et j'entendais ma soeur qui n'arrêtais pas de demander ce qu'il se passait. Je voyais qu'on se dirigeais droit sur un poteau de téléphone. Nous le percutâmes, mais plus sur le coté gauche, ce qui eu pour effet de nous faire dériver sur la droite. L'automobile se mis à faire des tonneau dans une pente. Je connaissais cette pente. Elle devais faire environs une cinquantaine de mètres de haut. Nous nous mîmes à la dessendre en faisant encore et encore des tonneaux.

Et puis,... Plus rien. Le noir total. La dernière chose que je vis fut... Neji.