Sombre nouvelle

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Ce matin-là, une brume épaisse avait recouvert tout le village, on pouvait à peine discerner le fleuve qui délimitait les limites du pacte de paix établi entre les deux races. Par un heureux hasard, il ne faisait pas si froid pour un mois d'automne et le vent ne soufflait presque pas.

Ma mère et moi, comme chaque début de semaine, aillons au marché qui se situer sur la place centrale du village, je n'ai jamais vraiment aimé cet endroit, il y était remplis de roublard et de bagarreur, à chaque fois, il se passer quelque choses avec ces deux clans, la tension était devenue si forte entre les deux que l'armée avait dû déployer des hommes pour assurer la protection des villageois qui voulait simplement faire leur achat. Mis à part les perturbateurs, la place était très sale, la puanteur se faufilait à travers chaque ruelle surement à cause des misérables que l'on trouvait à chaque coin de rue. Ceci étant dit, le seul point positif de ce marché était notre amie marchande Gisèle à qui ma mère faisait ces principaux achats. Elle avait toujours le sourire, même par temps de tristesse, elle trouvait à coup sur les mots qui réconfortaient notre peine, et sa nourriture était l'une des meilleures que l'on puisse goûter.

Alors que je scrutais le village depuis ma fenêtre, j'aperçus ma mère me faire des signes pour me faire quitter mon état de divagation. C'était le signal, il était temps d'y aller, j'attrapai mon manteau et descendis à vive allure.

- Dis donc c'est quoi tout ce boucan-là ? S'exclama mon père, je t'ai déjà dit plusieurs fois de ne pas courir dans les escaliers ! Premièrement, tu risques de tomber et te faire mal et deuxièmement cela fait un vacarme pas possible, j'ai l'impression qu'un ogre vit dans ma maison !

- Pfft, ça n'existe même pas les ogres !

- Eh bien si ! Même qu'ils ont un grand nez, ils peuvent te sentir à des kilomètres et surtout, ils font deux fois ta taille et si, tu les fixes trop longtemps, ils se sentent gêner et essayeront de t'écrabouiller, décrit mon père en faisant de grand geste

- De toute façon, moi, je n'ai pas peur d'eux ! Rétorquai-je.

- C'est vrai ça ?

- Oui, je suis plus petit qu'eux alors plus agile, il me serait facile de les battes.

- Haha ! Tu es bien mon fils ! Un valeureux chevalier ! Tu n'as pas froid aux yeux.

Dis-moi, accepteras-tu une mission de la plus haute importance ?

- Oui bien sûr laquelle ? Répondis-je avec excitation.

- Tu sais que le village n'est pas très certain en ce moment, alors je te confie ta mère, tu veilleras sur elle d'accord ? Me dit-il avec amusement.

- À vos ordres chef !

Il me sourit et m'enfila mon manteau, ses grandes mains me tapèrent sur les épaules comme signe de confiance.

- Allez, dépêche-toi ta mère attends.

Je hochai de la tête et me hâtai vers la porte, ma mère étais assise sur le banc de notre jardin lorsqu'elle m'aperçut sortir elle se leva et pris ma main pour se diriger vers le village.

- En route, Zack !

Sur le chemin ma mère avais remarqué que j'avais été anormalement long pour la rejoindre et elle comprit comme à son habitude que je m'étais fait gronder pour avoir couru dans les escaliers, c'était incroyable comment, elle pouvait deviner si facilement les choses, elle lisait les gens comme dans un livre ouvert,

On ne pouvait rien lui cacher, peu importe par quel moyen, elle trouvait toujours tout, je me suis fait avoir plusieurs fois à chaque fois que j'essayais de manger en secret et que j'inventer une excuse ridicule pour essayer d'échapper à la punition, mais sans grande réussite...

Notre maison s'éloigner petit à petit, elle n'était pas très grande mais suffisante pour notre petite famille, nous avions quand même le privilège d'avoir un petit cabanon dans le fond du jardin que mon père avait réarrangé pour qu'il puisse accueillir quelques poules.

A part ça, elle était très classique, deux chambres, un salon, une salle de lavage, cuisine, salle de repas. Avec un étage uniquement comme toute maison campagnarde. Rien d'exceptionnel, mais il y faisait bon vivre, ce qui donnait surtout un charme à cette maison, c'était le jardin que ma mère entretenait avec sa mère depuis qu'elle était petite. J'adorais y trainé la journée pour regarder ma mère s'en occupé, cela était agréablement reposant.

Les rayons du soleil commençaient à dissipé le brouillard qui c'était installé depuis ce matin, les rivages étaient maintenant visible à l'œil nu, la forêt quant à elle se réveiller doucement de sa nuit.

- Je sens qu'il va faire beau aujourd'hui, tu ne penses pas Zack ?

Je répondis juste par un hochement de tête

- Tu n'es pas très bavard ce matin que se passe-t-il ? S'interrogea ma mère

- Rien du tout, je suis un garde, je dois rester attentif !

- Un garde ?

- ...

- Je suppose que cela à avoir avec ton père n'est-ce pas ?

- Je ne peux pas répondre, c'est top secret ! Répond-ai-je avec amusement !

- Bon, très bien alors je compte sur toi pour me défendre en cas de problème ! Grand chevalier.

- Mon arme est votre !

J'avais toujours souhaité dire ça, je ressentais un peu de noblesse en moi en disant ces paroles.

- Tiens nous somme arrivée, et il y a déjà foule, c'est étrange, nous sommes partis de bonne heure, il ne devrait pas y avoir autant de gens et surtout autant rassemblée en un point.

En effet cela était anormale, généralement nous arrivions toujours au moment où les villageois était déjà dans la deuxième partie du marché, celle où les bars, auberge s'y trouvaient. Mais là quelque chose avait attiré la curiosité des gens

Ma mère alla s'adressait à une vieille femme.

- Bonjour madame, excusez-moi de vous déranger, pourriez-vous m'expliquer ce qui se passe ?

- Oh, ce n'est pas très joyeux comme nouvelle a annoncé, surtout avec un enfant, approchez, je vais vous le murmurer

La dame s'approcha et viens coller sa bouche sur l'oreille de ma mère.

Je n'entendais rien à ce qu'il se disait, mais en écoutant la nouvelle qui affreuse devait être, ma mère se mise à pleurer.

- Oh, je suis navré, je ne pensais pas que vous la connaissiez. Sincèrement, je suis désolé, la vieille dame baissa la tête en signe de compassion.

- Maman que se passe-t-il ?

- Rien du tout mon petit bonhomme, allez viens on rentre !

- Mais nous n'avons même pas fais le marché et Gisèle risque de s'inquiétais si elle ne nous voit pas ce matin.

Ma mère se retourna, lesyeux en larmes, abattu et...sans un mot, sans un signe, juste dans son regard remplisde tristesse, je compris que quelque chose de grave c'était produit.

Revenge is a RightOù les histoires vivent. Découvrez maintenant