Revenge is a Right

Fin d'une vie normale

Ma mère était là, inanimée, son regard vide plongé dans le mien et ses dernières larmes qui coulaient le long de ses joues rejoignaient la marée de sang déversait par sa gorge tranchée.

Ce visage, cette scène restera à jamais gravée dans mon esprit.

- Pfft ! C'était presque trop simple... grogna l'assassin.

- Tu as fini le boulot Darko ?

La voix venait du couloir, comparé à la voix de ce monstre celle-ci était définitivement humaine.

- Oui, malheureusement l'amusement est terminé jubila-t-il.

-Très bien, mettons le feu et on s'en va.

La forme humanoïde se retourna et rejoignit son acolyte dans le couloir, je restais là, j'attendais d'être sûr qu'ils soient descendus au rez-de-chaussée avant de sortir de l'armoire, lorsque soudainement l'odeur de brûlé commencez à se répandre un peu partout dans la maison. Ils avaient vraiment l'intention de mettre le feu à notre maison. Je devais faire vite et sortir de là, je sortais de l'armoire et me posai à côté de ma mère, je ne pouvais pas la laisser être brûler ici.

- T'en fais pas, maman, je fais trouver un moyen de te sortir de là toi et papa.

Je devais pouvoir faire quelque chose pour au moins sauver sa dépouille, je la pris par ses bras et tirai de toutes mes forces pour l'amener au couloir mais lorsque je fus arrivé dans le couloir les flammes jaillissaient déjà de l'escalier, il m'était impossible de descendre pour aller chercher mon père et par la même occasion de sortir de la maison.

Je me précipitais dans la chambre de ma mère, ouvris la fenêtre et jetai un coup d'œil à la hauteur qui nous séparait du sol à la fenêtre, c'était haut, trop haut pour sauter, il fallait que j'escalade sur le bord du mur pour rejoindre l'abri qui se trouvait près de la terrasse du jardin. Mais si je faisais ça, je devais laisser ma mère derrière. Je retournai près de son corps, l'enlaça avec mes petits bras

- Maman, maman je suis désolé, je ne peux rien faire, je ne suis pas assez fort pour t'emmener avec moi...

Une explosion au sous-sol se fit ressentir.

- Je ne veux pas te laisser là, Maman, je veux pas avoir à faire ça...

Les flammes prenaient en ampleur, elles consumaient tout ce qu'elles trouvaient sur leur route.

Je serrais une dernière fois ma mère.

- Pardonne-moi, pardonne-moi.

Je posai son corps, me levai et courus sans me retourner à la fenêtre, j'enjamber le rebord, un pied à la fois. Lorsque mes deux pieds étaient bien posés en équilibre dans les espacements, avec ma main droite, je trouvais un point d'accroche, par chance la maison n'était pas toute récente, et les pierres s'était mise à s'écartaient avec le temps, alors il m'était facile de trouver un espace où je pouvais m'accrocher suffisamment pour avancer.

Je prenais bien mon temps, un pas à la fois, une main à la fois, un pas chassé à la fois, lorsque j'arrivai au bout, il me fallait passer de l'autre côté du mur pour arriver au jardin et sauter sur l'abri. Je lâchais ma main droite pour essayer de m'appuyer sur une brique de l'autre côté du mur. Je cherchais en frottant ma mains sur chaque recoin et lorsque ma main capta un point d'appui, une seconde explosion plus puissante que la première me fit perdre l'équilibre et mes pieds glissèrent, je serrais de toutes mes forces la brique que je venais juste d'attraper, mon corps se cogna contre le mur et avec un peu de chance je me retrouvais sur le mur du jardin, malheureusement je n'allais pas bien pouvoir tenir très longtemps avec une seule main pour me supporter, et l'abri n'était pas assez prêt pour que je me lâche il fallait que, je me balance le maximum possible avant que ma main glisse pour l'atteindre avec mes jambes, je commençais à faire le balancier et juste avant que ma main ne me lâche et m'entraine sur le sol, je pris les devants et lâcha prise de moi-même, grâce à l'élan acquis mes pieds heurta le toit de l'abris, mais le toit en boit ne supporta le poids qu'il venait de recevoir et craqua sous le choc.