Chapitre 34 : Un enfer perpétuel

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Nous n'avons pas le temps d'attendre. Nous devons nous dépêcher. Les jeux commencent dans 2 jours et nous n'avons encore rien fait.

Effie nous a dit qu'elle comptait sur cette soirée pour essayer de comprendre et d'intervenir afin de contrer son mari qui est l'un des plus grands responsables des jeux. J'espère de tout cœur en savoir le maximum. Il est vrai que ces jeux correspondent à une sorte de renouveau, un même scénario se répétant inlassablement. Néanmoins, je souhaite aider au mieux, les personnes qui sont en difficultés et qui nécessitent notre aide.

Tresh, Cato, Clove, Rue, Mag, Finnick, Prim, Jackson, Boggs, la renarde, Glimmer, Marvel, Cinna, Castor, Messalla, Leeg 1 et 2, Cashmere, Brutus, Mr et Mme Mellark etc... Tout ces gens ont eu une mort indigne, tué à cause de cette invention idiote. Le temps m'a aidé à mettre de côté ce passé que j'aimerai pouvoir effacer, mais un sentiment trône toujours en moi : celui du pardon. J'ai ce besoin de montrer que je peux et que je dois me racheter pour toutes ces vies envolées.

Rose correspond à l'innocence pure de l'enfance même mais également au courage, à la bonté, au naturel de la personne. A elle seule, elle regroupe toutes les qualités que contiennent ces défunts. Voilà pourquoi je désire tant la sauver. J'espère réparer mes erreurs en la délivrant de cette fourberie. Mais je me dis qu'en sauvant l'arrière petite fille de l'ennemi du pays, cela correspondrait à une antithèse : j'agis à l'inverse de mes anciens principes.

Une personne toquant vigoureusement à la porte me tire de ma réflexion.C'est Effie.

- Entre, je t'en prie, s'exclama Peeta. Alors, tu as pu lui soutirer des éléments ?

- Oui, je sais désormais.

Effie semble apeurée, et essoufflée. Elle tient dans sa main droite, une énorme valise violette prête à déborder. Elle sembla hésiter avant d'entrer dans notre demeure, quand Haymitch arriva près d'elle, la prenant par le bras et tenant de l'autre, le sac de voyage de la jeune femme.

Une fois à l'intérieur, elle ne tarde pas à tout nous expliquer, suite à nos regards insistants et à nos questions quelque peu répétitives.

- Lorsque je lui ai demandé, il me semble avoir vu dans ses yeux, comme de la stupeur et un semblant de haine. Il ne voulait pas me répondre au départ, il devait sûrement se douter de quelque chose, étant donné que je ne pose pas souvent de questions. Au vue de mon insistance, il finit par me dire une seule phrase, agrémentée d'une voix gutturale et macabre : ''ils doivent payer, ils doivent mourir !''.

Cette phrase m'atteint sans grand effet. Je savais pertinemment quel aurait été sa réaction.

- Je ne me suis pas démontée et j'ai pris un air fortement intéressé pour ses petites affaires pas toutes catholiques. Je l'ai questionnait sur le temps que ça lui prenait, si ses collègues étaient sympathiques, si il passait du bon temps en inventant de nouvelles choses, et si il avait rencontré des personnes qui pourraient l'aider dans son travail et dans l'ouverture de son entreprise. J'ai tout fait pour lui montrer mon intérêt. Il avait l'air d'apprécier cela, alors j'ai poursuit dans ma lancée, quelque peu interloquée face à la joie que son nouveau poste lui procurait : celui de créer des monstres qui tueront notre fille. Je lui ai ensuite posé la question fatale, celle pour laquelle j'étais venue : ''qu'est ce qui nous attend dans cette arène ?''. Il m'a regardé avec de grands yeux, puis m'a sourit en me disant tout simplement : ''les tributs doivent être préparés à tout, la mort ne sera jamais aussi proche qu'elle n'a pu l'être. C'est la chose que je te dirai, où du moins,que je dirai à toi et tes amis qui souhaitent me soustraire des informations que je ne leur délivrerai jamais''. Suite à ces paroles, nous avons eu une longue altercation où je lui ai dit le plus clair de ma pensée et j'ai quitté le domicile.

Hunger Games le Recommencement : les Jeux de la PaixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant