Chapitre 5

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"La pluie mouillait le sol et me visage trempé de larmes ne pouvait se détacher de l'endroit où reposait le corps sans vie de Lacy.

Le ciel pleurait son ange.

Les pleures de ma mère anéantie ne parvinrent pas à éclipser le son déchirant de mon hurlement d'agonie tendis que je m'écroulais sur le sol, une main sur ma poitrine.

Pourquoi est-ce que cela faisait si mal ? 

Je restai immobile pendant des heures, refusant de la quittée, elle qui ne supportait pas l'obscurité.

Que penserait-elle en se sachant dans une boite ?

La nuit se déclina lentement mais je ne pu me résoudre à détourner le regard.

Le froid s'installa, une sensation lourde et poignante qui me glaçais le cœur et les veines : ce genre givre invisible me priverait de toute chaleur jusqu'à ce que je rejoigne ma jumelle.

Mes gémissements étouffer n'émurent pas l'au delà, au du moins, il décida de rester sourd face à l'ampleur de ma détresse.

Elle n'aurait jamais du partir...C'était bien bien trop tôt, trop précipité. Elle n'a pas eut le temps de vivre.

Mes épaules s'affaissèrent et je serrai les poings, un air glacial sortant de mes poumons.

Puisqu'on avait reprit sa vie à Lacy, je ne vivrais pas la mienne.

Je serais son ombre, elle deviendra ma raison, mon unique souvenir de celle que j'étais avant...

Et je ne laisserais plus cette souffrance me briser une fois de plus."


Je serrai Teddy contre ma poitrine : les murs de sa chambre semblaient avoir perdu leurs couleurs. Les teintes mauves étaient devenues si ternes après son départ...

Ses affaires n'avaient pas bougées, ses feuilles étaient toujours éparpillées sur le bureau et ses boucles d'oreilles jonchaient le sol.

Je m'attendais toujours à la voir rentrer en riant et me dire que tout cela n'était qu'une cruelle machination, qu'un cauchemar finissait toujours par partir.

Mais ce n'était jamais le cas.

Je déposai l'ourson en peluche sur le lit et m'approcha du bureau, contemplant les photos encadrés qui défilaient souvent dans ma mémoire.

Je nous vis à la naissance, lors de nos premiers pas, à notre anniversaire, jouant ensemble puis devenant adolescentes.

La dernière photo me trembler de fureur : l'homme à qui Lacy souriait n'aurait jamais du exister.

C'est de sa faute...Il l'a détruite.




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Nouveau chapitre ! (pas très joyeux j'en conviens, mais où serais le plaisir sinon ? ^^)

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XOXO

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