Jamais lui sans elle[Terminé]

Chapitre 16

Précédemment

-Je suis heureuse pour vous, tu sais Jack avait peu de chance d'avoir des enfants et...

-Il est stérile?

-Il ne te l'a pas dit?

-Il faut avouer que ce n'était pas un de nos sujets de conversation.

-Quand Jack était petit, le médecin a diagnostiqué un cancer de la prostate, pas très avancé, mais lors de l'intervention, il s'est passé quelque chose et la chance qu'il puisse avoir des enfants était peu probable.

-Oh mon dieu... 

Présent

Je vais dans la chambre de Jack.

-Jack...

Je cours le prendre dans mes bras.

-Pourquoi tu ne me l'avais pas dit mon amour?

Je vois une larme couler le long de sa joue.

-Tu crois que c'est facile de dire à la femme de ta vie qu'elle ne pourra pas avoir d'enfant? Elle qui rêve d'en avoir depuis qu'elle est toute petite... J'avais peur que plus tard tu me laisses pour cette raison et...

Je le coupe en l'embrassant.

-Jamais je ne t'aurais laissé pour cette raison, nous aurions sûrement trouvé une autre solution, comme l'adoption ou quelque chose comme ça.

Il me sourit et me met sur le lit, je m'assois entre ses jambes.

-Comment va ton bras?

-Les médecins disent que je vais pouvoir recommencer à jouer au football dans un mois.

J'hoche la tête et me blottis dans ses bras.

-Je suis contente pour toi, tu peux enfin pouvoir faire ton rêve.

Il embrasse mon front.

-Je n'aurais jamais pu le réussir sans toi.

-Bien sûr que oui, tu es le meilleur joueur que je connaisse.

La porte s'ouvre et une dizaine de gars entre, je n'en connais aucun. Ils font des poignés de mains et après tout le monde me regarde, je me blottis encore plus dans les bras de Jack, qui lui rigole. Je dois être rouge comme une tomate.

-Alors les gars, je vous présente ma petite-amie, Lenny et Lenny, je te présente quelques joueurs de mon équipe.

Je leur souris.

-Elle est magnifique.

Je rougis encore plus.

-Merci, dis-je d'une petite voix.

Mon médecin entre dans la pièce.

-Vous en avez de la visite d'y donc.

Nous rigolons.

-Vous avez dû vous tromper de chambre, vous n'êtes pas mon médecin, dit Jack.

-Vous avez raison, mais je ne suis pas votre médecin, mais celui de Lenny.

Jack contracte la mâchoire.

-J'aimerais vous parler.

-Bien sûr.

J'essaye de sortir du lit, mais Jack me tient fermement.

-Jack lâche-moi.

-Non.