L'académie des 36

Chapitre 5

- Je peux savoir ce que vous faites ?! Retentit la voix de William dans mon dos.

Avalon et moi même marquions notre surprise par des grands yeux. Comment était il entré sans se faire voir ? Quel qu'était la réponse je m'en ferais le plaisir d'y réfléchir une fois qu'il aura lâché ma main dans mon dos. Je me tortillais et me débattais mais en vain il tenait fermement mon poignet.

- J'ai posé une question ! S'énerva t'il.

- Cette cinglée ma attaqué sans raison. Fini je par craché.

- C'est vrai Ava ?

Ils se connaissaient ! En même temps tous les sorciers devaient se connaître, enfin peut-être... Quoi qu'il en était les deux devaient avoir un degré d'intimité élevé pour que William l'appelle " Ava ".

- Je ne comprends pas pourquoi tu es allé chercher une minable sans abri. Se justifia t'elle en arrachant le verre sur sa cuisse.

- C'était donc toi qui m'espionnait tout ce temps ! Pas étonnant que je n'ai pas réussi à te mettre la main dessus ! C'est Al qui t'envoie ?

Elle ne répondait pas et fit une moue triste, je ne comprenais pas ce qui se disait alors pendant ce temps je faisais le bilan humain et matériel. Il n'y avait plus qu'un néon qui fonctionnait l'autre était par terre avec les débris du lavabo et du miroir et de l'eau jaillissait de l'emplacement où se trouvait le lavabo avant notre passage. Avalon avait les cheveux et les vêtements tout mouillés, le front, le nez et la bouche ensanglanté, un œil au beurre noir, une cuisse avec un trou et du sang. De mon côté j'avais le crâne, le visage, le nez et la bouche en sang, j'avais le dos en compote et les cheveux ainsi que les habilles trempés.

- Pourquoi est ce qu'il t'a envoyé pour m'épier ?

- Tu n'as qu'à lui demander, après tout tu retourne bien à L'Académie ? Elle tourna les talons.

- Pas toi ?

- Ne t'inquiète pas on prend le même train. Conclut elle.

Elle quitta les toilettes aussitôt William lâcha ma main et me contraint à lui faire face. Il était vraiment furieux, ses sourcils étaient froncés, sa mâchoire serré et sa tempe droite battait fort. J'étais très fière de se que je venais de faire, mais pour lui faire croire le contraire je baissais timidement la tête quand mon regard bloqua sur sa main droite. Mes yeux s'écarquillèrent, la paume de sa main était brûlé et il y avait même des cloques.

- Comment tu t'es fait ça ?

Il serra sa main.

- À ton avis.

Je compris alors que c'était moi qu'il lui avait fait ça, j'étais brûlante, mon pou battait fort et une grande énergie parcourait mon corps, c'était étrange mais je me sentais bien.

- Qu'est ce qui te fait sourire ?

Je m'en étais pas rendu compte mais je souriais bêtement. William me regardait d'un air interrogateur puis soupira avant de quitter les toilettes. Pourquoi est ce que ça le mettait tellement en rogne ? Rien que ça, ça me rendais furieuse, alors d'un pas décidé je rejoignis l'adolescent.

À peine j'arrivais dans le train que celui-ci démarra, on aurait cru qu'il n'attendait plus que moi. Sur ceux je me concentrais sur William, celui-là était accroupi devant le mini frigo il cherchait quelque chose.

- Pourquoi t'es furax ? Tu devrait être content pour moi j'ai défiguré une sorcière sans utiliser de la magie. Haussai je le ton.

- Elle aurait pu te tuer ! Il ne daigna pas me regarder.

- Je crois pas, elle a pas l'air d'une criminel et puis de toute façon il doit forcément avoir une loi dans votre monde qui interdit à un sorcier de tuer un humain. Rétorquai je toujours aussi énervée.

Il claqua subitement la porte du frigo se qui avait eu pour effet de me faire sursauter. Il se leva et tourna la tête vers moi.

- Tu es une sorcière et ça aurait été de la légitime défense. Déclara t'il un ton sec.

- je..je...Qu'est ce que ça peut bien te faire que je meurt ou pas ?

Il s'approcha près de moi avec une poche de glace à la main, son visage qui était devenu si dur s'apaisa. Il avait retrouvait son doux visage sympathique mais qu'à plusieurs reprises j'avais souhaité qu'il disparaisse.

- J'ai des grands projets pour toi et ta mort n'en fait pas parti. Dit il calmement.

Une mèche de mes cheveux tomba sous mes yeux, William s'avança encore plus près automatiquement je reculais. Alors il se contenta de tendre la main pour attraper ma mèche et la ramener derrière mon oreille.

- Assieds toi j'vais m'occuper de tes blessures.

Il pointa du doigt le box, sur la table il y avait une trousse de soin. Je m'exécutais sans discuter, de toute manière j'étais trop amochée pour protester.

**

Cette nuit là William m'avoua qu'il nous restait encore une journée en train avant d'atteindre sa fameuse école " L'Académie des 36 ". Il me raconta aussi comment il avait fait la connaissance de cette Avalon, c'était une amie d'enfance dont leur chemin s'était séparé à l'Académie. Elle avait intégré le camp adversaire mais c'était pas trop ça le problème ce qui lui déplaisait était le fait qu'elle était sous les ordres de son ennemie, même si j'étais pas impartial ça se voyait que c'était une pouf de toute façon. Après cela je demandai l'origine du nom de son école, " L'Académie des 36 " c'était vraiment naze.

- 36 élèves, 3 ans et 3 maisons. Tu divise les 36 par les 3 maisons ça fait 12 élèves par clans. Ensuite tu divise 12 élèves par 3 ans ça fait 4 donc 4 élèves de première année 4 de deuxième année et 4 de troisième année. Et pour terminer tous les élèves suivent les même cours ça varie seulement en fonction du niveau donc logiquement on est 12 par classe. M'expliqua t'il.

- Je t'ai pas demandé de me donner un cour de math mais de me dire pourquoi est ce qu'il s'appelle l'Académie des 36, mais j'ai compris que c'était parce qu'il y a 36 élèves. D'ailleurs j'espère qu'ils ne m'obligeront pas à faire des maths, j'ai pas signé pour ça !

- Dans ce cas là tu ferais mieux de sauter du train !

C'était un marrant celui-là cependant j'étais sérieuse je ne ferais pas de math j'aimais pas ça...