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La lettre se rendit jusqu'à oncle Vernon et Harry lui fit un large sourire. 

-Ne t'embêtes pas à me cacher cette lettre, Vernon, ça ne servirait à rien. D'une manière que je ne t'expliquerai pas, je sais déjà ce qu'elle contient.

-Ouais, fais-moi rire, va préparer le déjeuner.

-Tu sais, on ne me donnerais pas de punition à l'école pour un peu de magie accidentelle. C'est naturel après tout... Tu le sais, pas vrai, Pétunia? Toi qui as tant haïs ma mère pour ce qu'elle faisait... 

-Mais comment...

-Vous ne le saurez pas, du moins pas avant plusieurs années. 

Dudley, complètement perdu, mangeait dans son coin, en attendant que ses parents ramène l'ordre. Harry ricana.

-Bien, je dois y aller.

Il sorti, trouva un coin peu fréquenté et il transplana. Oui, il transplana, parce que tout ce qu'il avait appris dans cette vie en rêve, il l'avait appris. Il aurait l'air d'un génie. Le gouvernement magique, s'il était attentif, le cherchait peut-être. Ou pas, puisqu'il l'avait déjà fais à l'école pour échapper à Dudley et que personne n'était venu.

Il s'avança, cacha sa cicatrice en chemin avec ses cheveux, et entra dans Gringotts.

-J'aimerais accéder à mon coffre. Je n'ai pas de clé, à mon grand étonnement, et pas encore de baguette pour m'identifier. Mais j'espère par contre que ma cicatrice sera suffisante à mon identification. 

-Bien sûr monsieur Potter, quant à votre clé, nous nous assurerons qu'elle soit en votre possession la prochaine fois que vous venez ici. Seul un tuteur a le droit de posséder une clé qui ne lui appartiens pas.

-Bien. En route alors.

Un gobelin l'accompagna jusqu'à sa voûte et ouvrit la porte. Harry n'eut qu'à se remplir ses poches de gallions, en attendant de s'acheter une baguette et une bourse sans fond. Ses fournitures serait alors beaucoup plus facile à stocker.

Et c'est ce qu'il fit. Il s'acheta une cape et mit la capuche sur sa tête, pour éviter que quiconque ne le reconnaisse. Il entra ensuite chez Ollivender.

-J'aimerais deux baguettes, monsieur.

-Je vous demande pardon?

-La baguette qui s'accorde avec moi et qui me choisira me protégera pendant un temps, mais elle m'empêchera de riposter contre Voldemort. La baguette jumelle à celle de Voldemort, est ma baguette originale. Trouvez m'en un autre.

-Mais... Mais...

-Faites-le, et surtout, ne dites à personne ce que j'ai exigé de vous. Ça ficherait tout en l'air.

Et Ollivender finit par accepter. Harry s'apprêta à partir, mais se ravisa.

-Vous êtes un vendeur de baguettes monsieur Ollivender, vous devriez mieux protéger votre commerce, dans les périodes noires, ont peut exiger bien des choses de quelqu'un comme vous...

Rêve prémonitoire-abandonnéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant