War Zone. [Réécriture]

12- Consideration.

"La déception ne vient jamais des autres, elle n'est que le reflet de nos erreurs de jugements." C

PDV Cameron Hudson. 

-Cameron ? entendis-je crier à l'étage. 

                    J'essayai d'ouvrir mes yeux en espérant que ce n'était qu'un cauchemar, mais j'étais dans le sous-sol, et aucune autre explication que ce qu'il s'est passé avec Zayn. J'essayai de répondre, ou même de me lever, mais je souffrais de trop, comme si je n'avais plus les commandes sur mon propre corps. 

             J'étais allongée sur le sol, j'arrivai à peine à incliner la tête, le froid du sol qui était en contact avec ma peau me laissai comprendre que je n'étais pas vêtue de mes vêtements de la veille. Mon corps me semblait froid, à la limite du glaciale, ma gorge était nouée, je me demande si je serai capable démettre un son. 

-Cameron putain ! entendis-je crier de nouveau, mon cerveau criait, mais mes cordes vocales n'émettait aucun son. 

          On naît, dans ce monde, au départ, tu es gentil. Mais tu es obligé de finir méchant, sinon on s'empare de toi, on te vole ton âme, car les gens ne mesurent pas l'intensité de leurs paroles, ils veulent juste se prouver à eux même de quoi ils sont capable de façon à te blesser. J'ai appris à ne jamais donner pas sa confiance comme on dit bonjour à quelqu'un, car de toute façon dès maintenant c'est toi qui à les cartes en main. Il y aura toujours des gens bons qui donneront tous ce qui ont de plus précieux dans leur cœur et d'autres qui se feront un malin plaisir à te couler, à te blesser. Mais un jour crois-moi la vengeance sera au rendez-vous.

-Cameron ! discernai-je encore une fois, mais d'une façon plus proche, sa voix me sortit de mes pensées, et je le vis s'approcher de moi. Qui est-ce qui t'as fais ça ? 

               J'essayai de garder les yeux ouverts, mais la lourdeur de mes paupières était en force supérieur par rapport à ce que je pouvais tenir, je n'avais plus de force, je n'arrivai pas à résister. Harry essayait de me porter, puis une douleur subite ce faisait reconnaître dans mon entre-jambe, ce qui me faisait rappeler que Zayn avait abuser de moi. 

-Cameron réponds-moi ! j'entendais le cris sourd d'Harry. Non, reste avec moi Cameron, ouvres les yeux putain ! 

          Je me souviens pas de chaque détails, mais je me souviens quand il m'a attaché les poignets douloureusement, du moment ou il m'a drogué, du moment où il a éteint sa cigarette sur ma peau comme dans un cendrier, quand il m'a introduit des choses douloureusement, quand il a continuer à me frapper, à ce moment là, j'aurai préférée mourir plutôt de souffrir comme j'ai souffert. 

                 "Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort." C'est une connerie. Du moins dans son acceptation contemporaine et banale. Au quotidien, la souffrance n'endurcit pas. Elle use. Fragilise. Affaiblit. L'âme humaine n'est pas un cuir qui se tanne avec les épreuves. C'est une membrane sensible, vivante, délicate. En cas de choc, elle reste meurtrie, marquée, hantée.

*****

     Je commençai à pleurer en repensant à tout ce qu'il m'a fait, quand je regarde autour de moi, je découvre que j'ai été transporter dans ma chambre. Ma tête me faisait horriblement mal, la porte s'ouvrit rapidement, c'était Harry. 

-Tu es réveillée... 

          Je hoche la tête pour dire oui, il s'approche de mon lit et s'assoit sur le bord. Il ne crois pas mon regard, même pas qu'une seule fois, la seule chose qu'il observe se sont mes bleus et toutes les blessures inhabituelles sur mon corps.