chapitre 3

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Ce soir je décide de rentrer plus tôt, je veux revoir la personne qui partage ma vie depuis déjà 4 ans, et qu'après chaque journée dans ce poste elle me fait le plaisir de me faire sourire, de m'offrir un repas chaud chaque soir. Je rentre mais la maison est dans le noir complet, ma fille n'accoure pas comme chaque soir dans mes bras, je ne vois même pas Mathilde, ni dans la salle à manger, ni dans le salon, ni dans la cuisine ... Il reste la salle de bain ou les chambres, cela m'étonnerai fort qu'elle soit dans la salle de bain à cette heure-ci ... Bon si elle n'est pas dans la salle de bain, je n'ai plus qu'à aller voir dans notre chambre. Même dans notre chambre elle n'y est pas ... Et d'un coup, je vois la porte de la chambre de Jeanne, au fond du couloir s'ouvrir, et en sortir un filet de lumière. J'entends Mathilde me dire qu'elle est là. En entrant dans la chambre de ma fille, je découvre ma femme en pleur au-dessus du lit de ma princesse. Je m'avance au près d'elle, et essuie ses larmes, puis je lui demande pourquoi pleur-t-elle, mais elle repart dans un sanglot. Je lui attrape les épaules et la regarde dans les yeux, sa respiration se calme et elle me déclare, dans un souffle : « la directrice m'a dit, quand je suis allé chercher Jeanne, qu'un homme était déjà venu la chercher ... ». Mon souffle se coupe, qui a pu venir chercher ma petite ? Qui est cet homme ? Je lui redemande toujours en la regardant dans les yeux, « Qui est ce ? / Je ne sais pas, sachant que ce soir tu finissais à 19 heures, je savais très bien que ce n'était pas toi, et je lui ai demandé quelque informations... / Quel informations ? Je commencé à m'énervé et je lui serré un peu plus fort les épaules, ce qu'elle me fit directement remarqué ... / Arrête ne t'énerve pas. Elle m'a dit que cet homme était grand, assez baraqué, Habillé tout en noir, et il avait une camionnette noire. Elle m'a aussi dit que cette personne lui avait dit que c'était un ami de la famille, et que comme je ne pouvais pas venir la chercher, et que toi non plus, on lui avait demandé de venir la chercher. Quand elle me vit arriver, je vis bien de la peur, ainsi que de la stupeur dans son regard, cela me fis déjà avoir une sueur froide ... » Elle du voir que je me suis figé directement à ses mots, ne sachant que répondre je me levai, et en sortant de la chambre, je vis derrière moi que des larmes coulaient sur son visage. Je me dirigeai vers la salle à manger, tira une chaise, dans un geste brusque, peut-être trop brusque, car la chaise tomba dans un bruit sourd, je la ramassai, m'assis, puis pris ma tête entre mes main. La maison était tristement vide, et silencieuse, je ne sentais pas cette odeur de nourriture qui chauffe dans la cuisine, la table n'est pas correctement dressée comme elle sait si bien le faire, la chaise ou ma tendre épouse s'assoie d'habitude, et je ne vois pas ma file assise en face de nous a nous raconter sa journée, avec toute ces paillettes qu'elle avait dans ses yeux. Je surprends une larme qui coulait sur ma joue ... Qui peut bien faire sa à une fille, une si petite fille, l'enlever à ses parents, sa séparé du monde qu'elle connait, une petite si naïve, et seulement avait-il pensé au malheur des parents, tout la tristesse que cela leur procurera ? Demain, dès mon arrivé au poste je déclare cette disparition, je demanderai aux collèges de travailler avec moi sur l'affaire, il faut absolument retrouver ma fille, ma pauvre fille, dans les mains de qui peut-elle se trouver, un pédophile, un psychopathe ... D'un coup, un éclair, ça me revient, mais oui le dossier d'hier ... Celui qui m'intéressait, sur toutes ces disparitions ... Une bonne occasion pour en parler au chef ...

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