L'Allemand, langue parlée des divinités, sonne comme une mélodie à mes oreilles. Elle m'émoustille, me fait rougir, me donne des frissons, me remplie le cœur d'amour...je contemple de belles lettres, certaines dont j'ai déjà fais la connaissance et d'autres qui me sont inconnues. Le sens des phrases et des mots m'est étranger. Tout ces « ß », ces « ä » ou encore ces « ö ». « Heißen », « Schöne »... Et pourtant, je continue à prendre plaisir à lire une langue que je ne saurai déchiffrer. Parce qu'à chaque fois, les mots sortent de la page pour me prendre dans leurs bras, me cajoler et s'envoler tandis qu'un sourire émerveillé et ébahit s'affiche sur mes lèvres, qui ne sont pas rassasiées, devant cet envol. Car en écrivant sur une langue qui ne voudra jamais de moi, en chantant les louanges de l'Allemand, je chante les louanges de ma Muse !
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Muse.
PoetryUn jour en venant au lycée, j'ai croisé son regard...et depuis elle est devenue ma muse.