(J'étais au CDI, je lisais tranquillement quelques poèmes de Baudelaire. Et voici que ma Muse fait son apparition. Elle s'installe et sort son livre de maths. Je demande la permission de m'asseoir à ses côtés avec l'espoir de lui parler.)
Lesbos, où les baisers sont comme les cascades. Je levai les yeux pour croiser son regard qui comme je vous le disais, me faisait rougir et d'un excès de tendresse me faisait mourir. Qui se jettent sans peur dans les gouffres sans fonds. J'osai faire le premier pas, il le fallait, elle était si belle, dans mon cœur je savais qu'il ne se passera rien, mais c'était ce plaisir malsain et ce désir que je ne pouvais expliquer qui me poussèrent à la contempler et à la regarder. Et courent, sanglotant et gloussant par saccades. La regarder faire ses maths, avec ces cubes, ces dessins, ces lettres, ces chiffres qui me faisaient le même effet qu'une langue étrangère,elle avait l'air ailleurs et ici à la fois, devant cette feuille blanche. Orageux et secrets, fourmillants et profonds.Et puis, elle me parla, et comme je vous le racontais autrefois, je sentis mon cœur plein d'espoir m'exploser en pleine face. Elle parla allemand même ! C'était une réelle utopie. Lesbos, où les baisers sont comme les cascades !
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Muse.
PoetryUn jour en venant au lycée, j'ai croisé son regard...et depuis elle est devenue ma muse.