Vestiaire numéro trois.

100 10 2
                                    


C'était le vestiaire numéro trois. Un jour où il faisait extrêmement froid. Ma muse, ma belle muse, se déshabilla juste devant moi. Et à ce moment, mon cœur s'arrêta, Cupidon chanta et ma gorge se serra. Les oiseaux chantèrent à la vue de ce corps à moitié nu. Les papillons s'envolèrent à la vue de cette culotte grise. Et moi, je me figeai avant de mourir pour renaître et de ma bouche toujours sous le choque sortirent des mots si maladroits. Des mots que je regrettai, les mots de folies, des sourires et des déclarations masquées. Que pouvais-je bien dire ? Que pouvais-je faire si ce n'était la faire sourire ? C'était le vestiaire numéro trois. Un jour où il faisait extrêmement froid. La culotte était grise et mon cœur était sous son emprise. 

Muse.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant