My Cristiano Ronaldo'Story

Chapitre VI

J'ai voulu changer un peu, alors ce chapitre sera entièrement du point de vue de Cristiano Ronaldo ;)

PDV Cristiano

Je suis réveillé par la sonnerie stridente de mon portable près de ma tête. Je le balance et entend un bruit de verre brisé. Je me redresse et m'assois sur le rebord de mon lit en soupirant. Je frotte mes yeux endormis et cherche à tâtons la télécommande posée sur la table de chevet. J'appuie sur le bouton rouge du milieu, et le grincement des volets s'ouvrant me fait grogner. Je me lève et rabat soigneusement la couverture de mon lit, histoire de montrer à ma mère que je suis capable de ne pas dépendre d'elle.

J'ouvre la porte vitrée, et met la main devant mes yeux. Le soleil tape fort de bon matin, et aucun nuage ne vient le cacher. Une petite brise souffle sur les arbres et ce contact me rafraîchit, c'est toujours agréable de courir quand il fait beau. Je ramasse mon portable, dont l'écran est fêlé, et me promet d'en racheter un.

Je sors ma tenue d'entraînement, mon maillot et un short et me dirige vers ma salle de bain. Je pose mes affaires sur le rebord de la baignoire, et ouvre le robinet du lavabo. J'hésite à prendre une douche rapide avant d'y aller, mais mon bon sens me rappelle que courir fait suer, et je soupire devant tant de débilité. Je me rase rapidement, réussissant à me couper comme à mon habitude, et m'habille.

Je retourne dans ma chambre et prends au passage un jogging et un tee-shirt histoire de ne pas sortir des vestiaires à poil, et je les fourre dans mon sac de sport. Je dépose le tout dans l'entrée et me dirige vers ma cuisine. L'odeur des pancakes me fait saliver, mais je n'ai pas assez de temps pour les manger. Je les laisse presque à regret sur la table, et me presse quelques oranges. Je verse ma « super mixture » dans un verre Winnie l'Ourson, et le boit d'une traite. Je nettoie la table en balançant les quelques miettes aux piafs sur le rebord de la fenêtre, et ils semblent s'en contenter ce matin.

J'ai entraînement tôt, et à cause de ça je ne pourrais pas emmener Junior à l'école. J'entrouvre la porte de sa chambre en regardant son petit corps enfoui sous la couette. Ses bouclettes brunes sont emmêlées sur l'oreiller, et il a sa couverture remontée jusqu'aux oreilles. Je lui fais un bisou sur le front et dégage son visage. Il respire assez fort à la limite du ronflement ce qui me fait sourire.

Je branche l'alarme dans l'entrée, et après avoir attrapé mon sac de sport, ferme la porte à clé.

***

Il y a peu de trafic le Samedi matin, et le soleil est maintenant haut dans le ciel. J'augmente le volume de la radio et chante la chanson aux paroles incompréhensibles à tue-tête. Passer une journée avec le coach qui nous gueule dessus est assez éprouvant, donc je profite des quelques instants de répit seul dans ma voiture. Je gare la Bugatti sur une des places qui nous sont réservés, et après avoir entendu le bip de fermeture, je me dirige vers les vestiaires.

Comme d'habitude, la fermeture éclair de mon sac est coincée, et comme d'habitude, je la maudis en m'escrimant dessus. Le vestiaire est vide, et personne ne peut venir me faire chier. J'attrape mes crampons posés dans le casier à mon nom, et fait quelques pas avec. La verdure du terrain est encore recouverte de la rosée du matin, et une brise légère effleure mon visage et me rafraîchis.

Quelques-uns de mes coéquipiers sont arrivés, et l'entraîneur donne des consignes à Renato. Il est l'un des plus jeunes de l'équipe, et bien qu'il soit un milieu de terrain très efficace, son attitude sur le terrain ne plaît pas au coach qui ne cesse de le lui rappeler.

Pepe et Quaresma sont assis sur la pelouse et font les cons comme à leur habitude. Ce sont les rigolos de la bande, et ils n'hésitent pas à lâcher des boutades pour détendre l'atmosphère avant les matchs. Je salue l'entraîneur qui semble en avoir fini avec le benjamin de l'équipe, et vient me placer près des gars. Le reste de l'équipe ne tarde pas à arriver, et nous nous plaçons en cercle au milieu du terrain.